samedi 22 juin 2013

un vote important à l'assemblée !




Il faut se féliciter du vote qui a eu lieu ce vendredi 21 Juin 2013 à l'Assemblée nationale.

 C'est une étape importante qui vient d'être franchie avec ce  vote en 2eme lecture  du  projet de loi sur notre représentation politique à l'étranger.


Après plusieurs mois de débats, souvent vigoureux et clivants, tout le monde s'accorde désormais pour considérer la création des conseils consulaires élus et  l'élargissement du corps électoral des sénateurs comme de grandes avancées pour notre représentation à l'étranger. 

Nous avançons à grandes enjambées vers l'adoption de ce texte. J'espère qu'il sera voté en des termes conformes au Sénat en deuxième lecture. Il n'est que temps de sortir par le haut de cette réforme qui aura absorbé beaucoup de notre énergie collective.

Le vote de vendredi à l'assemblée est  un vote qui marque un vrai compromis politique dans nos rangs : les députés ont accepté de faire évoluer le nombre de circonscriptions à l'AFE qui passe de 5 circonscriptions (vote à l'AN en première lecture) à 15 circonscriptions désormais.

La position de la fédération et des militants a donc été entendue et les avocats du compromis l'ont donc emporté. Bravo à toutes les femmes et les hommes de bonne volonté qui ont plaidé dans ce sens : que ce soit à l'assemblée, au sénat, parmi les militants de la fédération ou au gouvernement avec la ministre Hélène Conway et son cabinet.

L'AFE gardera également son nom d'Assemblée et c'est en soit un beau signal pour la pleine reconnaissance du rôle d'expertise des Conseillers et de l'importance de leur parole politique auprès de l'administration du ministère des affaires étrangères. 

Un amendement historique a été également approuvé  : c'est la première fois dans l'histoire de la République que le nombre de mandats des élus est limité dans le temps. Je tiens à adresser toutes mes félicitations à Philip Cordery, à l'initiative de cet amendement, et aux députés qui l'ont voté. La limitation du cumul dans le temps est  une innovation majeure dans la vie politique française. Je souhaite que les sénateurs puissent adopter  cet amendement et que le gouvernement ne s'y oppose pas. Je souhaite surtout que cet amendement inspire d'autres textes de lois et soit appliqué bientôt sur d'autres élections en France. 

Limiter à trois mandats dans le temps, c'est un premier signal de rénovation de la vie politique. C'est une manière de redonner confiance en la classe politique; De lutter contre les conservatismes et les corporatismes. 

Je souhaite qu'au plan politique notre fédération aille  plus loin en demandant aux candidats (aux conseils consulaires, à l'AFE) de s'engager sur une limitation à deux mandats dans le temps

C'est ce que mentionne d'ailleurs le projet de réforme de nos statuts qui a été adopté par notre Bureau fédéral jeudi 20 Juin et qui sera présenté en début de semaine prochaine aux militants après le vote de notre conseil fédéral ce week end.

Nous devons être collectivement audacieux et porter à notre échelle la rénovation de la vie politique qui est une absolue nécessité en ces temps de crise politique, économique, écologique et morale. 

Je suis convaincu plus que jamais que les français de l'étranger sont une avant garde : Les presque 3 millions de compatriotes présents sur les cinq continents sont les représentants d'une France ouverte sur le monde, multiculturelle, qui prend le risque d'innover : 

Avant gardiste pour notre représentation politique, audacieux quand il s'agit de faire entendre notre "petite musique" dans le champ politique français, nous devons nous comporter à la FFE comme des militants ultra déterminés  : Pour combattre les stéréotypes qui nous collent encore à la peau et qui sont parfois propagés hélas par des membres de notre propre camp. C'est un combat idéologique qu'il nous faut continuer à mener ensemble sans relâchement. 

Renforcer la fédération, accroitre le nombre de sections PS à l'étranger, étendre notre influence politique au sein de la famille socialiste et auprès du gouvernement, voilà le cap que nous devons garder à l'esprit en permanence. Grâce à notre renforcement collectif, et avec nos alliés de gauche et FDM, nous partirons en campagne en 2014 avec l'objectif de battre la droite et l'extrême droite et de faire progresser la gauche à l'étranger.

Amitiés

Boris Faure
1er secrétaire fédéral FFE







dimanche 16 juin 2013

Renforcer l'Europe des militants

Chers amis, Chers camarades,

J'ai pu participer ce samedi 15 Juin à une rencontre avec les militants du parti socialiste européen organisée à Luxembourg par le Parti démocratique Italien et par le Parti ouvrier socialiste luxembourgeois (LSAP).

Stéphane Ménant, secrétaire de la section PS-FFE, était également présent avec une dizaine de militants de la section.  Militants Italiens, Grecs, Luxembourgeois, Français, Irlandais, mais aussi militants originaires d'Afrique et membre du SPIC (Groupe de travail des Socialistes pour l'Intégration et la Citoyenneté) ont pu s'exprimer lors d'un débat de près de trois heures réunissant une quarantaine de participants.

Alex Brody, président du LSAP, a dit les choses clairement en introduction : si l'on peut saluer la mise en place d'un programme fondamental du PSE, ce dernier ne constitue pas encore suffisamment une alternative crédible à l'Europe libérale et conservatrice.

Il existe également des défis propres à l'organisation interne du PSE  qu'il faut relever pour le renforcement de ce "parti" : le PSE n'est qu'une confédération de Partis, l'adhésion directe au PSE est interdite et se fait à travers l'adhésion aux partis nationaux. Le PSE ne possède pas la capacité de désigner ses propres candidats aux élections européennes. Nous sommes encore loin de la constitution d'une liste commune du PSE à l'échelle européenne, pourtant souhaitable, le processus de désignation des candidats aux législatives européennes étant aujourd'hui, et sans doute encore pour longtemps, géré à l'échelle nationale/

La mise en place d'un programme politique ambitieux au sein du PSE se heurte également à la "religion du consensus" qui affadit le projet socialiste européen, faute d'un processus de vote qui permettrait à une majorité de militants PSE de trancher sur un texte ou plusieurs textes en faisant des choix d'orientation plus nets.

Tous les militants présents ont rappelé la nécessité d'une Europe fédérale  et regretté le paradoxe des élections législatives européennes à venir qui, même avec l'élection d'une majorité de gauche au Parlement européen, ne garantirait pas pour autant la désignation d'un président de la Commission de gauche.

Nous avons cependant salué le choix par le PSE d'un candidat pour la Commission qui devrait être l'Allemand Martin Schulz, même si le processus de désignation n'est pas encore achevé à ce stade;

Nous avons souhaité que cette désignation soit l'occasion d'un véritable débat et d'une "concurrence" interne. Il faut le soutien de sept partis membres du PSE pour candidater, ce qui créé une contrainte forte et empêche l'émergence de plusieurs candidatures.

Renforcer le PSE, c'est permettre de faire avancer l'idéal européen et l'Europe fédérale :

Des étapes ont été franchies ces dernières années pour permettre au PSE d'être autre chose qu'un simple rassemblement de leaders. Tout le monde a pu saluer samedi le rôle actif des  activistes du PSE, créés  d'ailleurs sous l'impulsion de l'un des nôtres,  Philip Cordery alors secrétaire général du PSE.

Les city groups doivent se multiplier et permettre d'étendre la structuration militante européenne.

La FFE possède à cet égard un rôle significatif puisque nos sections à l'étranger nous permettent d'être au contact direct des militants des partis politiques européens. Les militants FFE sont bien souvent les pierres angulaires des city groups PSE;

Gabriel Richard Mollard, coordinateur des militants PSE d'Allemagne, a dit la nécessité de former les activistes du PSE aux techniques de militantisme de base comme le porte à porte. Ce porte à porte qui fut un franc succès pour la campagne de François Hollande à Berlin.

Au delà de cette rencontre de Luxembourg, il faut saluer aussi le rôle actif des sections et des militants de la FFE pendant le déroulement de la convention Europe du PS :

Même si l'organisation de cette convention ne fut pas exempte de critique, notamment pour la comptabilisation des votes, je tiens néanmoins à saluer le rôle de  tous les militants qui ont participé au débat autour de la convention, et qui ont permis que des amendements au texte de la convention soient proposés et votés au sein de notre fédération.

La commission des résolutions du PS mercredi dernier a permis d'ailleurs à deux amendements issus de la FFE d'être défendus avec succès par Axelle Lemaire : L'importances des relations bilatérales et multilérales avec l'Afrique et l'Union Africaine ainsi que l'harmonisation des droits de la famille pour faciliter la vie des familles binationales auront donc été ajoutés au texte.
La Convention Europe s'est déroulée ce dimanche à Paris. Elle a permis à la FFE d'être représentée par Michel Jeanson, Serge Le Gal et Mathieu Pouydesseau, ainsi que Philip Cordery et Axelle Lemaire qui ont pu d'ailleurs intervenir à la tribune de la convention;

Nos délégués FFE auront sans doute l'occasion de revenir sur le détail des débats sur ce forum.

Il ne peut y avoir d'Europe forte sans un PSE renforcé et sans une réelle Europe des militants.

A chacun de nous d'apporter concrètement sa pierre à la construction de ce projet qui doit être porté au quotidien par les militants de tous les partis membres du PSE.

Amitiés socialistes

Boris Faure
1er secrétaire fédéral FFE-PS





dimanche 9 juin 2013

Nous ne lâcherons rien...


Ce soir une campagne de militants s'est achevée; Nous y avons cru jusqu'au bout. Les retours du terrain montraient que Franck et Annie avaient réussi à enclencher une dynamique positive depuis le premier tour. Ils ont mené une belle campagne avec une équipe très déterminée. Le score de deuxième tour de Franck (46,28%) doit être comparé au score total de la gauche au 1er Tour (37%). En voix, nous avons progressé également très nettement. Bien sûr à l'heure qu'il est c'est la déception qui l'emporte. Elle est normale. La gauche reste cependant majoritaire à l'assemblée chez les français de l'étranger (6 députés sur 11). Je retiens de cette partielle que nous devons tout faire pour l'union de la gauche, qui est une nécessité. Nous devons continuer à renforcer notre structuration de terrain; Le nombre de nos militants socialistes et de gauche progresse à l'étranger. C'est un signe positif surtout par ces temps difficiles. Nous devons être en campagne permanente pour faire connaitre aussi les divers niveaux de représentation politique à l'étranger et être en prise avec l'électorat et les citoyens. La fédération et les socialistes donnent rendez vous sur le terrain à la droite pour les prochaines élections locales de 2014 et pour les européennes. Face aux émules arrogants de "Zadig et Voltaire", cette droite affairiste et repoussante que nous devons tout faire pour battre, nous ne lâcherons rien.

"Poujade 2.0" "Les Français de France parlent aux bons Français"


TRIBUne(parue dans Liberation.fr du samedi 8 juin 2013)

 Le deuxième tour des élections législatives partielles des Français de l'étranger se déroule ce samedi. L’occasion pour certains de ressortir de cartons poussiéreux l’éternelle antienne de la légitimité relative de ces nouveaux députés.

Les élections législatives partielles qui font suite à l’invalidation en février 2013 de deux députées des Français de l’étranger sont l’occasion pour une génération de nouveaux conservateurs de ressortir de cartons poussiéreux l’éternelle antienne de la légitimité toute relative de ces nouveaux députés. Elus avec une participation limitée qui a pour cause l’antiquité du code électoral (notamment l’insuffisance du vote électronique) et la nouveauté du scrutin, ces députés sont surtout les victimes collatérales d’une désinformation politique croissante. D’un poujadisme d’un nouveau type, branché et de bon ton, qui vise à décrédibiliser d’emblée un mode de représentation avant-gardiste, sans prendre le temps d’en expérimenter la plénitude.
La France est un pays riche de son ouverture sur le monde et de la mixité culturelle de son peuplement. Ses ressortissants ont depuis toujours osé ce pas vers l’extérieur des frontières et ont ajouté à la culture nationale ce qui fait son piment et sa richesse.
C’est la gauche qui en 1982 a permis aux Français de l’étranger d’élire pour la première fois leurs représentants au suffrage universel direct pour rendre hommage à cet outil de la diversité et du développement de notre pays. A côté des sénateurs des Français de l’étranger, le dispositif parlementaire a été complété : c’est la droite qui a finalement créé les députés des français de l’étranger, sur une idée longtemps portée par la gauche ? La belle affaire ! Les 11 députés élus sur 11 circonscriptions législatives, quel que soit leur bord politique, sont un progrès de la démocratie ! Officiellement autour de 1,6 millions à l’étranger, ce sont vraisemblablement presque 3 millions de nos compatriotes qui vivent dans tous les pays du globe. Localement relais de notre culture et de notre savoir-faire, ces Français possèdent, de part la simple force de leur nombre, un droit légitime à être représentés dans les instances politiques de notre pays.
Les réformes qui ont été menées ont fait progresser leur représentation vers un Ministère et des élus à l’Assemblée et conduisent aujourd’hui à une situation nouvelle où leur représentation est en voie de normalisation. En voie seulement car, les dernières élections législatives partielles ont prouvé combien les démons nationalistes, conservateurs et isolationnistes sont encore présents dans le débat public. Les Français de l’étranger souffrent encore étrangement d’une image globalement négative qui les apparentent plus à des voleurs au patrimoine robuste alors que dans l’immense majorité ce sont des Français qui par obligation professionnelle ou attache familiale, (beaucoup de nos compatriotes sont binationaux), ont fait le choix de partir pour souvent revenir et enrichir leur pays. Cette image d’Epinal, complètement erronée, est à l’œuvre dans l’imaginaire des personnes bien pensantes dont les horizons étrangers se cantonnent aux séjours en club de vacances hors de France ou des décideurs myopes pour qui les Français de l’étranger ne sont que des expatriés de passage.
Pour étêter cet ouvrage démocratique d’ouverture vers le monde qu’est l’élection de députés pour les Français de l’étranger beaucoup arguent de la pauvreté de la participation. Critiquer les effets pour détruire le projet étant la méthode des démagogues, ces derniers ne parlent ni de la nouveauté du scrutin et de la mission d’information nécessaire à effectuer, ni du désintérêt croissant et mondialisé pour la chose publique, ni même ne jugent les scrutins nationaux à la même aune critique. Là où la participation pour les dernières élections législatives à l’étranger de juin 2012 avait pu atteindre près de 30% de participation, les élections européennes ou cantonales n’atteignent péniblement que 10% de plus pour des élections qui existent depuis 1979 ou plus d’un siècle pour les élections cantonales.  
Car au fond, le chiffre de la participation est aussi important que les commentaires qu’il engendre : ces réactions sont un profond révélateur, de la peur d’autrui, de l’étranger et de la nouveauté qui fait que les raisonnements condamnant l’existence même des députés des français de l’étranger trouvent aujourd’hui une certaine résonnance dans la presse et le débat public. Cachés sous les prétextes fallacieux de la contrainte de la dépense publique et du principe démocratique, ces sophismes cachent mal la faiblesse principale française de ce début de millénaire qui est l’incapacité de la prise de risque et de l’ouverture à l’autre au delà de l’ombre portée par le clocher communal. Les élections législatives qui se déroulent en ce moment, les réactions de ceux qui n’ont connu que les limites étroites de la couronne parisienne, montrent le chemin qu’il reste à parcourir pour percevoir le potentiel et la richesse de la France, dans toutes ses dimensions et ses populations à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières.

samedi 8 juin 2013

A Pierre Mauroy...le combat continue


J’ai appris avec beaucoup d’émotion ce matin la disparition de Pierre Mauroy à l’âge de 84 ans.
Figure emblématique du premier gouvernement socialiste de la 5eme république, il fut chargé de la mise en œuvre d’un programme qui ambitionnait de « changer la vie » de tous et de rendre la France plus juste.
Pierre fut la cheville ouvrière de toutes les grandes réformes de 1981 et 1982 : Nationalisation, décentralisation, libéralisation de la société, abolition de la peine de mort, 5eme semaine de congés payés, hausse du SMIC, relance économique et sociale.
Il fut celui qui, depuis Matignon, traduisit dans le réel la volonté de changement incarnée par François Mitterrand;
Au delà des qualités avérées de l’homme d’Etat, ce Chtimi avait su garder de la simplicité dans ses rapports avec ses concitoyens malgré un parcours hors du commun : C’était un fin connaisseur des dossiers de sa ville et de sa région, connu pour sa proximité avec ses administrés. Il était un parlementaire compétent dont la parole était écoutée. Il avait tenu la barre du Parti socialiste, en tant que premier secrétaire,
dans une période de l’histoire de la gauche pourtant très tumultueuse.
Je veux également saluer la mémoire d’un Européen convaincu, nous qui sommes si nombreux à partager cet idéal qui vise au rapprochement permanent des peuples et à leur union sans cesse plus étroite.
En cette période douloureuse, où un jeune homme est mort pour ses idées à la gare Saint Lazare sous les coups des serviteurs de la haine, où des manifestants poursuivent sans relâche un combat d’arrière garde mâtiné d’homophobie, il me parait important de nous rappeler que notre idéal socialiste doit être perpétuellement défendue et incarné, face à la montée réelle des extrémismes politiques et religieux.
Voter pour Franck Scemama en Amérique du Nord demain samedi, c’est permettre que nos valeurs de gauche continuent à s’incarner concrètement à l’étranger et soit portée à l’assemblée par un député compétent.
Se rendre à l’urne sur la 1ere circonscription en votant pour Franck et Annie et sur la 8eme circonscription en votant blanc ou nul, c’est faire vivre la Démocratie et la République qui, ne nous le cachons pas, restent des combats permanents quand tant d’extrémistes les menacent.

samedi 1 juin 2013

cordon sanitaire sur la 8eme circonscription-appel à la participation




Je suis intervenu hier soir auprès des instances du national pour arrêter une ligne claire pour le deuxième tour de la législative sur la 8eme circonscription :
Ce deuxième tour en Europe du Sud/Israël voit l'affrontement de Habib Meyer et Valérie Hoffenberg : Deux candidats de droite, deux candidats ultra communautaristes, deux potentiels extremistes. C'est le choix entre la peste et le choléra.

Les instances nationales du PS ont donc confirmé ce que je souhaitais avec la candidate Marie Rose Koro : Il n'y aura pas de consigne de vote aux électeurs de la 8eme circonscription pour ce deuxième tour. Et, c'est évident, mais je me permets de le réaffirmer clairement : Il n'y aura aucun arrangement d'arrière cuisine avec le candidat de l'UDI ou de l'UMP. Tout socialiste qui se lancerait dans des négociations honteuses avec les deux candidats de droite ultra communautaristes devra en répondre devant les instances fédérales.

Ceux qui voudraient faire progresser la participation, ce qui  essentiel, pourraient voter blanc (ou  nul). Les nuls et les blancs sont comptés dans le nombre de votants et la participation mais pas dans les suffrages exprimés.

La seule consigne qui vaille, c'est de faire progresser la participation.

Amitiés socialistes

Le premier fédéral
Boris Faure