tag:blogger.com,1999:blog-405100731332879552024-02-11T08:20:42.126+01:00Boris FaureUn Français exilé à Bruxelles porte un regard décalé sur ses contemporains et sur lui même. Entre littérature humour et poésie. Sous l’influence de Hunter S Thompson et de Chuck Palahniuk, à la recherche des facéties de Desproges et de Coluche. Pour maintenir l’esprit Charlie toujours vivant.Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.comBlogger68125tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-10042335831527238922021-12-18T00:31:00.001+01:002021-12-18T00:31:35.883+01:00Taubira expliquée aux sourds, aux muets et aux chasseurs de castors <p>J'essaie d'anticiper ce que va déclarer #Taubira en janvier : "les soleils fraternels illuminent demain pour que la justice irradiante et les castors </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgkcHRPZvs4-znLKh5h71mCrxdslj_4zCESVf2X2sjBRP-RQMligSaxZvzXU0C9vpjXunJG_UG7-EOtVujCCr8HbNq7oYud57xqza-v_hTur-HpM3mk87RAMRxgmMhCyx6ZI3NVLPv7_V5TAI3tvjoTYtew_O1DEgdECMFAGgHW7t9kdyBXtDy67Eu9=s274" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="184" data-original-width="274" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgkcHRPZvs4-znLKh5h71mCrxdslj_4zCESVf2X2sjBRP-RQMligSaxZvzXU0C9vpjXunJG_UG7-EOtVujCCr8HbNq7oYud57xqza-v_hTur-HpM3mk87RAMRxgmMhCyx6ZI3NVLPv7_V5TAI3tvjoTYtew_O1DEgdECMFAGgHW7t9kdyBXtDy67Eu9" width="274" /></a></div><br />volants soient au rendez-vous radieux de notre avenir fertilisé par le peuple de France (de tous les soleils)" dit avec une certaine gravité<p></p><p><br /></p><p>Puis le journaliste lui demandera si elle est candidate finalement. Et là elle agrandira ses yeux, elle fera une moue enjouée et gourmande de la bouche et lâchera un énigmatique ;</p><p><br /></p><p>"Monsieur, je voudrais vous citer un poète, que j'affectionne, au même titre que la confiture de tarentule mâtinée de confit d'oie :</p><p><br /></p><p>"Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d'eux"</p><p><br /></p><p>Et elle partira en lui palpant l'avant-bras, en élargissant son deja si grand et lumineux sourire </p><p><br /></p><p>Et dans le ciel apparaîtra un vol de castors volants dans le lointain.</p><p><br /></p><p>Et c'est à ce moment là que les applaudissements crépiteront bien forts. Le public s'imaginera que la citation est une auto-citation tellement ça ressemble à du Taubira, c'est à dire des mots qui sonnent bien et super bien interprétés mais qui en fait à la relecture ne se comprennent véritablement qu'ivre mort, drogué ou les deux.</p><p><br /></p><p>Cette citation est d'ailleurs de René Char au passage. </p><p><br /></p><p>Conclusion pour les sourds les malentendants et les chasseurs de castors :</p><p><br /></p><p>Moi quand je veux écouter un poète je le pousse pas à être candidat à la présidentielle.</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-8499125248060904392021-11-13T10:40:00.001+01:002021-11-13T10:40:29.383+01:00« Ça a tiré dans Paris » - 13 novembre je me souviens <p><br /></p><p><br /></p><p>« Ça a tiré dans Paris ». </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjthbNAHnT2q-0L_8GJfA9hzlDSuG4IKjr1D4dLWQhHdx4y8xlaLuAhH6OT8ggBFwOLFrxJoztsD2XAF4opU54XynFHd4VvQySsTmc0xbjPqke390luspgHvvTamotzfH-iogR7Ss8cy6U/s276/97955FC4-4F48-4E70-A1C9-1EC47E787B1A.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="276" data-original-width="183" height="276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjthbNAHnT2q-0L_8GJfA9hzlDSuG4IKjr1D4dLWQhHdx4y8xlaLuAhH6OT8ggBFwOLFrxJoztsD2XAF4opU54XynFHd4VvQySsTmc0xbjPqke390luspgHvvTamotzfH-iogR7Ss8cy6U/s0/97955FC4-4F48-4E70-A1C9-1EC47E787B1A.jpeg" width="183" /></a></div><br /><p><br /></p><p>Ça a commencé comme ça. Comme dans un film. </p><p><br /></p><p>Je venais de rentrer chez moi dans mon paisible quartier de bruxelles après un rassemblement politique dans le centre ville. Je me suis collé devant mon téléphone à l’affût des informations qui tombaient, parcellaires et de plus en plus morbides. On a tous fait comme ça ce soir-là. Mouches anxieuses collées aux vitres de nos écrans scintillants.</p><p><br /></p><p>C’étaient les terrasses voisines de mon quartier du 10eme qui étaient touchées. Chez moi en somme. Un ami réside rue Alibert l’immeuble d’à côté du Petit Cambodge. Des amis ont leurs habitudes nocturnes par là-bas. </p><p><br /></p><p>Alors anxieusement on a écrit aux uns et aux autres. En mode parfois télégraphique. Pour tisser un fil de vie malgré la mort qui venait de frapper. </p><p><br /></p><p>Car ce soir sinistre tout le monde pouvait être touché, au fond. Loterie sinistre d’un carnage à l’aveugle et pourtant méthodique. Des petits salauds en commando ont donné la mort à l’arme lourde comme dans un jeu vidéo.</p><p><br /></p><p> Vers 21h30 mes parents m’informent que ma sœur est de sortie dans le centre ville, elle aussi. La peur redouble quelques minutes. Et si ... ? </p><p><br /></p><p>Puis ma sœur m’écrit. Elle cherche à se réfugier dans des bars. Paris panique. Les infos circulent et aussi les rumeurs. Combien sont-ils ces malades ? Paris paraît petit, comme une souricière géante, comme un traquenard à grande échelle : un Escape game géant dont certains joueurs ne réchapperont pas. </p><p><br /></p><p>L’héroïsme est dans la fuite ce soir là : des portes se sont ouvertes devant les fuyards. Les réseaux sociaux trouvent une utilité réelle (pour une fois). Les parisiens serrent les coudes. D’autres portes restent fermées. Il y a la solidarité. Et les menus moments d’égoïsme ordinaire. </p><p><br /></p><p>Et il y a surtout l’horreur dans les rues. Les sirènes. Les secours. Les hôpitaux qui débordent de victimes. Et le pavé luisant du sang des innocents. Bordel. </p><p><br /></p><p>Ce soir-là la France entière est connectée mentalement avec son centre, capitale d’un carnage. On a géolocalisé le Bataclan sur les écrans. On attend d’en savoir plus. Avec cet effroi absolu que d’imaginer ce que c’est que d’être blessé, braqué ou piétiné dans un espace clos habituellement dédié à la fête. Le Bataclan tombeau de la jeunesse martyrisée.</p><p><br /></p><p>Je me couche avec la tête pleine d’images terribles. Amis et parents sont saufs. Épargnés. Mais combien d’autres gisent au sol ? Le décompte mortel sera établi dans les jours suivants. Précis. Clinique. Qui fiche mal au ventre. Impuissance face à ces fêlés qui ont tué. Impuissance de la démocratie ? Ils sont morts pourtant eux aussi les salauds. </p><p><br /></p><p>Le lendemain en retrouvant mes camarades à ce rassemblement politique que nous avons annulé, j’apprends qu’un des nôtres a perdu son fils, Victor. L’horreur à un visage. </p><p><br /></p><p>Les jours qui suivent la France enterre ses morts. Et je suis présent comme des dizaines d’autres amis à l’enterrement de ce garçon que je ne connaissais pas. Jeune, engagé, généreux. Sa photo est portée par sa petite amie en larme et par sa famille si digne. Son père et sa mère sont droits malgré la pire douleur qui soit. Celle de perdre un enfant brutalement. </p><p><br /></p><p>Victor devient pour moi le visage même de cette jeunesse fauchée par cette idéologie mortifère de l’islamisme, la victime de jeunes assassins de sang froid.</p><p><br /></p><p>Sa photo est depuis posée chez moi à Paris. Quand je la regarde, je me souviens. De la nuit d’effroi et de celles et ceux qui sont tombés. D’ailleurs comment les oublier ? </p><p><br /></p><p>Il n’y aura ni oubli ni pardon. </p><p><br /></p><p>Ce 13 novembre 2021 je me souviens.</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-42197559918684429772021-10-15T19:08:00.003+02:002021-10-15T19:21:06.502+02:00Coups de casque - après le report et visionnage des vidéos surveillances<p> « Coups de casque... après avoir vu les vidéos surveillance»</p><p><br /></p><p>Il faut donc cinq ans pour juger de deux coups de casque sous la présidence d’Emmanuel Macron. La prochaine fois que je voterai pour un candidat au deuxième tour pour faire barrage à l’extrême-droite je lui demanderai au préalable de s’engager à ce que la justice soit rapide et utilise la comparution immédiate quand c’est évident. Comme quand on agresse un homme en pleine rue, en plein milieu de l’après-midi, devant plusieurs témoins. Et que les coups de casque sont extrêmement violents. </p><p><br /></p><p>L’avocat de mon agresseur a demandé les vidéos surveillance de ce 30 août 2017 à 15h28... et obtenu le report de 7 mois du procès qui devait avoir lieu hier.</p><p><br /></p><p>Ces vidéos surveillance : </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuVwdPxSSHf9P61YoUqrPw7EMHmfqfhTJgI5Juj9wRhUpS2BWoWIQqY8nSxbDncqiTHbO9D6jT9kIWMN3RacX8scWvygAr2NzpirgMblX_SJCM4od5neF-6fo2jv30855A1j7g4JQszhc/s861/7FDB0B4F-632C-4F27-868F-70589C205D63.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="861" data-original-width="750" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuVwdPxSSHf9P61YoUqrPw7EMHmfqfhTJgI5Juj9wRhUpS2BWoWIQqY8nSxbDncqiTHbO9D6jT9kIWMN3RacX8scWvygAr2NzpirgMblX_SJCM4od5neF-6fo2jv30855A1j7g4JQszhc/s320/7FDB0B4F-632C-4F27-868F-70589C205D63.jpeg" width="279" /></a></div><br />Je les ai donc vues aujourd’hui. Quelle violence ! Quelle agressivité ! Quel effroi de revoir cela...<p></p><p><br /></p><p>Ce jour-là un député de la majorité a tapé très fort sur un opposant socialiste... heureusement qu’un bon samaritain s’est interposé après le deuxième coup porté alors que j’étais accroupi...deux coups de casque = un hématome extradural, du coma, une opération en urgence, le crâne ouvert sur 15 cm...et 4 jours de réanimation. Avant de repartir ensuite à l’hôpital à bruxelles. </p><p><br /></p><p>Un éventuel troisième coup m’aurait il tué ? Après avoir vues ces images qui m’ont secouées je me le demande vraiment.</p><p><br /></p><p>Mais, allez, quittons le champ du sordide et rions un peu, ou tentons au moins de sourire, on peut faire des casques des œuvres d’art. La photo envoyée par une amie en témoigne. </p><p><br /></p><p>Qui sait,si, demain, « mon » casque ensanglanté ne finira pas au musée d’Orsay ? Voilà qui ferait de ce casque un objet voué à l’éternité, un rappel permanent pour bannir à jamais la violence politique. </p><p><br /></p><p>Au fond :</p><p><br /></p><p>Ils peuvent tout me prendre. Mon temps. Ma patience. Mes idéaux. </p><p><br /></p><p>Ils ne me prendront pas mon humour. Fut-il noir. </p><p><br /></p><p>Ma cicatrice me démange ce soir comme si on avait déversé sur elle du poil à gratter. </p><p><br /></p><p>Le 7 avril sera jour de procès. Et le 10 avril premier tour de la présidentielle. Justice viendra. Enfin.</p><p><br /></p><p><br /></p><p>PS : merci à ceux qui commentent mon article sur ce blog ou Twitter de s’abstenir de tout propos raciste vis à vis de mon agresseur. Je condamne toute forme de racisme. Merci. </p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-44253796493371055672021-10-11T11:26:00.002+02:002021-10-11T11:26:38.446+02:00« Une arabe en France » un essai à lire <p> « Une arabe en France ou l’anti-racisme pour tous »</p><p><br /></p><p>Il y a l’anti-racisme militant. Celui que j’ai pratiqué jeune militant. Je criais « F comme fasciste et N comme Nazi » dans les rues d’Aix en Provence. Ai-je réussi à convaincre un seul électeur du FN à renoncer à son vote extremiste ? Pas si sûr. </p><p><br /></p><p>Et puis il y a l’anti-racisme de la psychiatre Fatma Bouvet De La Maisonneuve. Un anti-racisme documenté, vécu, expliqué clairement à tous. </p><p>Quand on a fait face aux préjugés dans son propre milieu professionnel, quand les médecins étrangers sont cantonnés à un statut inférieur par rapport aux médecins aux diplômes français, on touche le lecteur, car le propos est à la fois engagé mais sans ressentiment. Voilà une femme tunisienne amoureuse de la France qui en parle à la fois avec tendresse et sans complaisance. Car il y a des racistes en France évidemment. Mais que nous ne sommes pas ontologiquement ni structurellement racistes en tant que peuple n’en déplaisent aux indigénistes. </p><p><br /></p><p>Quand on regarde la société d’accueil comme Fatma avec ce regard pertinent, on ne peut que convaincre ou interpeller ceux qui ont la tentation du rejet de l’Autre. C’est mieux qu’un slogan et mieux qu une manifestation ! En tout cas ce livre oblige à réfléchir plutôt qu’à crier. </p><p><br /></p><p>J’ai la chance de connaître Fatma, une républicaine et féministe engagée, une ecrivain, femme de plume et femme de cœur.</p><p><br /></p><p>Ce qu’elle dit dans ce livre sur les différents préjugés qui existent envers les femmes arabes me touche : elles ne sont pas condamnées à la soumission ou au statut de courtisane sorties des mille et une nuits ! Abandonnons nos clichés. comme Fatma je sais que Bourghiba a donné un statut aux femmes tunisiennes sans commune mesure avec celui d’autres sociétés arabes. Fatma nous rappelle cependant celles et ceux qui ont été à l’origine de ce combat. Il en reste d’autres à mener. Elle revient sur la question du voile, sans hysteriser le sujet et en expliquant pourquoi elle est contre mais pourquoi on ne doit pas systématiquement s’enflammer quand on l’évoque. </p><p><br /></p><p>La sagesse de cette intellectuelle me plait : elle oblige à la rencontre de l’Autre sans faux semblant, à se poser la question des différences culturelles mais aussi à poser les fondations de ce qui relient nos peuples voisins qui se côtoient et se nourrissent les uns des autres des deux côtés de la Méditerranée depuis des siècles. </p><p><br /></p><p>Au fond Fatma nous offre la possibilité de sortir de nous et de devenir comme elle « une arabe en France » l’espace de cette lecture que je ne saurais trop conseiller.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuxcg3_pgvnHFQjMZjIZ83GD6EL5yH8UOi5AQxa4YUJRp-YL_eut-zPqz3ZzTRIufYknFGNedkLLE0rmX4wiiwPXhS4iOlagmk2aYZXzPPb9P3qXOKqbgPqFZvg0jDXsGViy43fLVD10k/s340/6565F00F-E939-466A-B9E8-4B60371111DC.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="340" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuxcg3_pgvnHFQjMZjIZ83GD6EL5yH8UOi5AQxa4YUJRp-YL_eut-zPqz3ZzTRIufYknFGNedkLLE0rmX4wiiwPXhS4iOlagmk2aYZXzPPb9P3qXOKqbgPqFZvg0jDXsGViy43fLVD10k/s320/6565F00F-E939-466A-B9E8-4B60371111DC.jpeg" width="320" /></a></div><br /><p></p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-55214282770192879602021-10-08T18:19:00.001+02:002021-10-08T18:19:36.781+02:00Connaissez-vous Amine El Khatmi ?<p> Amine El Khatmi était hier l’invité de la librairie Filigrane. Le groupe bruxellois du Printemps Républicain s’était mobilisé pour faciliter la venue du président de notre formation associative. </p><p><br /></p><p>Cela faisait longtemps que je n’avais plus entendu un discours d’une telle clarté. Pour une République qui protège et émancipe, une République qui soigne et promeut la citoyenneté.</p><p><br /></p><p>Amine a grandi dans un quartier populaire du Nord d’Avignon. Comme ma famille maternelle il est vauclusien. Il a été élu municipal et a côtoyé et vécu auprès de ces populations de compatriotes qui ont si souvent l’impression de ne plus être réellement représentées. Leur premier besoin ? Être protégés de la délinquance et que la sécurité soit assurée sur leurs lieux de vie. La violence s’exerce d’abord envers les plus pauvres et les plus démunis. Peu importe leurs patronymes, leurs couleurs de peau, leurs religions, la sécurité est la première des libertés qu’on doit leur garantir. </p><p>Il y a pourtant une gauche petite bourgeoise et condescendante qui se fourvoie dans le wokisme et qui nous amène vers les abysses électoraux en ne parlant au fond que de race, des origines, de ce qui nous distingue au lieu de parler de ce qui nous réunit. En niant aussi les problèmes de sécurité, en les minimisant ou en cherchant des excuses sociales. Amine avance, lui, des solutions avec force et courage. Il écrit. Il tonne aussi sur les plateaux télés face à cette gauche qui est en train de nous perdre. </p><p>Écoutez bien cet homme de gauche républicaine. On va en entendre parler de plus en plus, de lui et de la politique</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitaJDoNCqty91LHxtzCDHJ6l2KXzYl4mU0LwdaeyhJyU1ZL77jhfIk_vVjAP5S1fru5c-ft-20M2-qivTO3P8OU5G2_gBsW42AGtKw31HX1rSNq8rmBjChSCOXkix2rLjAm0PNb778bvs/s2048/6490FF11-30F0-46A6-B286-1B3E2DF25729.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitaJDoNCqty91LHxtzCDHJ6l2KXzYl4mU0LwdaeyhJyU1ZL77jhfIk_vVjAP5S1fru5c-ft-20M2-qivTO3P8OU5G2_gBsW42AGtKw31HX1rSNq8rmBjChSCOXkix2rLjAm0PNb778bvs/s320/6490FF11-30F0-46A6-B286-1B3E2DF25729.jpeg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_732VSWhBPH9xTK3JNEfIcGFPXyFNORrSRQTc1kOWf3UKAgHueoQjTNvI1y0OdF_-ySf5qAcj2xcwOLS3i4KGV_hmkA3LoPMsrSnzyWBAWIDcCQkWdC2wKiYPNpzP2TBDhWll_BrKgWo/s2048/0B942F85-F1DF-4775-8F70-8ADE4722E8EE.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_732VSWhBPH9xTK3JNEfIcGFPXyFNORrSRQTc1kOWf3UKAgHueoQjTNvI1y0OdF_-ySf5qAcj2xcwOLS3i4KGV_hmkA3LoPMsrSnzyWBAWIDcCQkWdC2wKiYPNpzP2TBDhWll_BrKgWo/s320/0B942F85-F1DF-4775-8F70-8ADE4722E8EE.jpeg" width="240" /></a></div><br /> qu’il propose. <p></p><p>Merci Amine.</p><p><br /></p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-87667643697997219862021-10-07T11:54:00.001+02:002021-10-07T11:54:21.877+02:00Zemmour ce trafiquant de l’Histoire <p>Éric Zemmour a réussi à bâtir une partie de sa popularité politique sur son discours historique et sa culture. Il aurait un projet de société car il se situerait du côté de l’Histoire et pas du côté des gestionnaires du réel, techniciens de la politique sans panache.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7N0WKv44bS0QXwjhpErWIfp78_DxtvCJjzoANspRmZhmyOBuc736CSxLruhgwzVev8waAYSibc3XaTm8nPk1OAS0xILdtMUn2lb0qkOLVFwkJ79j3dQiewI88eVKbMFgS-SBH3UcLkMo/s2048/06AD1F1B-6BB5-4E4D-8E34-D073E93DABEB.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7N0WKv44bS0QXwjhpErWIfp78_DxtvCJjzoANspRmZhmyOBuc736CSxLruhgwzVev8waAYSibc3XaTm8nPk1OAS0xILdtMUn2lb0qkOLVFwkJ79j3dQiewI88eVKbMFgS-SBH3UcLkMo/s320/06AD1F1B-6BB5-4E4D-8E34-D073E93DABEB.jpeg" width="240" /></a></div><p><br /></p><p>Zemmour trafique l’Histoire et la biaise. Vichy et Petain auraient sauvé des juifs d’après lui ? La lecture de Robert Paxton m’a enseigné le contraire. Vichy a anticipé sur les demandes de l’Allemagne Hitlerienne. A envoyé des enfants périr dans les chambres à gaz aux côtés de leurs parents non par humanité mais pour se débarrasser rapidement de ce qui était considéré comme un problème, la présence de juifs Français en nombre sur notre territoire. </p><p><br /></p><p>Doit on minimiser l’horreur d’un Crime contre l’humanité ? </p><p><br /></p><p>Badinter au soir de sa vie nous rappelle que « les orages qu’on croyait emportés par le vent de l’Histoire » peuvent être ramenés par un vent mauvais. </p><p><br /></p><p>Inutile de crier face au vent. Il faut d’abord se protéger « des vents qui emportent tout » comme disait ma grand mère en parlant du Mistral. Notre raison, notre humanité, notre compassion peuvent souffrir d’un populisme mauvais. Hier les juifs demain les musulmans ? Méfions nous des marchands de sommeil....ils ramènent les tristes orages sur nos têtes en endormant nos consciences.</p><p><br /></p><p>PS : une photo de la gare de Lille en illustration. On y pend des trains volontairement et librement </p><p> en 2021. Pourvu que ça dure </p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-71614605508920654972021-10-03T13:15:00.002+02:002021-10-03T13:48:53.287+02:00Moi, Tapie m’a fait rêver <p> <span style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px;">Je les connais les professeurs de vertus, ceux qui vous diront Le Crédit Lyonnais quand vous leur parlerez de Bernard Tapie, ceux qui conchieront l’homme d’affaire sans scrupule quand vous leur direz votre admiration pour le combattant du crabe.</span></p><p class="p2" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 20.3px;"><span class="s1"></span><br /></p><p class="p1" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span class="s1">Moi Tapie je l’ai admiré. J’avais 19 ans et mon premier meeting politique c’était avec lui sur une estrade de la banlieue d’Aix-en-Provence, avec Alain Bombard et Edmonde Charles-Roux aussi. Oh j’ai conscience de parler d’un temps que les moins de 20 ans regardent avec l’empathie d’un cure-dent. On était en 92 et Énergie Radicale avait présenté une liste aux régionales. Face au PS ! Et j’avais voté pour eux. Un radical le Nanar. Un bateleur de foire. Un stentor capable de mettre en scène sa réussite en affaire <span class="Apple-converted-space"> </span>et de poser en sorcier de l’économie qui a des solutions pour sortir du chômage de masse. </span></p><p class="p2" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 20.3px;"><span class="s1"></span><br /></p><p class="p1" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span class="s1">Comment oublier qu’il a apporté une coupe d’Europe à la ville phocéenne et que lui le petit parisien a incarné cette cité d’excès, cette cité canaille mieux que n’importe quel autre de ses enfants ? L’OM c’est Tapie pour toujours. </span></p><p class="p2" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 20.3px;"><span class="s1"></span><br /></p><p class="p1" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span class="s1">Alors, ministre de la ville de Mitterrand il a soit disant abaissé la politique ? Mais parce que vous pensez que d’aller affronter Le Pen sur un plateau télé au temps de sa superbe ce n’était pas un exploit ? Le mec parlait au peuple. Non pas que le peuple soit plus con que la moyenne. Mais parce que parler fort à coups d’uppercuts rhétoriques parfois ça marque plus qu’un calcul de croissance au tableau noir. J’étais rocardien à tendance tapiste.</span></p><p class="p2" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 20.3px;"><span class="s1"></span><br /></p><p class="p1" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span class="s1">Je me rappelle de lui chantant le Blues du Business man, de lui en smoking avec son sourire de squale qui n’oubliait pas d’être tendre, de lui capitaine de l’équipe cycliste de la Vie Claire.</span></p><p class="p1" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><br /></p><p class="p1" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span class="s1">De tant d’autres choses aussi. </span></p><p class="p2" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 20.3px;"><span class="s1"></span><br /></p><p class="p1" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span class="s1">Moi entre une soirée avec Stephan Hessel et un apéro avec Tapie j’aurais pris - pastis Cahouette - un moment avec ce bonhomme qui ne laissait personne indiffèrent - je n’aime pas cette expression valise mais je n’en vois pas d’autres à utiliser - </span></p><p class="p2" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 20.3px;"><span class="s1"></span><br /></p><p class="p1" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span class="s1">Il savait raconter sa vie, parfois il la Romançait bien sûr, il racontait aussi « des craques » et des bobards, au fond c’était le tonton bruyant qu’on revoit pour les noces de la cousine Edwige, qu’on aimerait éviter mais qui nous ramène dans son sillage... au point que l’on finisse avec lui bras dessus bras dessous jusqu’à la fin de la nuit.</span></p><p class="p2" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 20.3px;"><span class="s1"></span><br /></p><p class="p1" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span class="s1">Tapie a connu la fin de la nuit. Ce mec est une étoile brillante. Il trouvera bien la combine pour faire encore parler de lui.</span></p><p class="p2" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px; min-height: 20.3px;"><span class="s1"></span><br /></p><p class="p1" style="-webkit-text-size-adjust: auto; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: normal; margin: 0px;"><span class="s1">Merci Bernard. Ciao Président. Et à</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQfVpxrQS1KxcQmRozfKRswngEkrdRZ1sl52jJI0nLsoW8ib6rPnj3ajLQYKISyX6KUJjzfLSuqtnmWAApxhCA38JFMcw1e8oYFBkEteUSQfH4qPLx9dAUIYY6QU5Z5i3Gs8AK8jeoEd4/s271/4DC3275A-DA3C-4645-BDE4-A5A4CD7CE3BF.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="186" data-original-width="271" height="186" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQfVpxrQS1KxcQmRozfKRswngEkrdRZ1sl52jJI0nLsoW8ib6rPnj3ajLQYKISyX6KUJjzfLSuqtnmWAApxhCA38JFMcw1e8oYFBkEteUSQfH4qPLx9dAUIYY6QU5Z5i3Gs8AK8jeoEd4/s0/4DC3275A-DA3C-4645-BDE4-A5A4CD7CE3BF.jpeg" width="271" /></a></div><br /> jamais les premiers n’est-ce-pas ?<p></p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-66319807315783973402021-06-17T16:19:00.001+02:002021-06-17T16:19:14.948+02:00L’édition française cet Annapurna <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRtqr-nSYDKicXgD3qxs4J4uaQBjQQSuB2NLTgZjfxQ0PJHqQTWiL4MXpJTzjtXHn0u7Ll4C7_njWYdqIIBo6PPRa6eP7YM-4c2M0WeAhWh2ODgQicz48V78bnNgBpLU0dJbcH44_CSOU/s2048/5B54A21B-C8F3-4574-874B-7898ED9CE1B9.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRtqr-nSYDKicXgD3qxs4J4uaQBjQQSuB2NLTgZjfxQ0PJHqQTWiL4MXpJTzjtXHn0u7Ll4C7_njWYdqIIBo6PPRa6eP7YM-4c2M0WeAhWh2ODgQicz48V78bnNgBpLU0dJbcH44_CSOU/s320/5B54A21B-C8F3-4574-874B-7898ED9CE1B9.jpeg" /></a></div><br /><p><br /></p><p>Je me suis résolu à auto-éditer « Balthazar sans gilet jaune » car je voulais que mon texte vive hors du disque dur de mon ordinateur ou du cercle très étroit de mes plus proches amis. </p><p><br /></p><p>À vrai dire j’ai proposé ce roman à très peu de maisons d’éditions. Une ou deux. Pas plus.</p><p><br /></p><p>J’avais déjà essuyé sur un autre manuscrit la litanie des refus. Étant heureux quand je bénéficiais d’un « bon refus » à savoir une explication ou des conseils de l’éditeur. </p><p><br /></p><p>L’écriture étant une traversée de l’océan en solitaire, les retours sont primordiaux. Même quand ils affichent des réserves. Ou surtout dans ce cas là.</p><p><br /></p><p>Au risque de paraître prétentieux, je crois posséder désormais « un style », une manière d’écrire. Mais je devais corriger ma structuration narrative. Afin de ne pas perdre le lecteur au milieu d’un chapitre.</p><p><br /></p><p>Se confronter à la lecture d’éditeurs ou de professionnels m’a permis de progresser dans l’art de raconter une histoire. J’ai évidement encore du chemin à faire.</p><p><br /></p><p>L’édition française est dans une situation paradoxale : nous sommes dans un pays où chacun ou presque rêve de devenir écrivain. Nation de Proust, de Sagan ou de Michel Houellebecq. Être écrivain est un statut à part entière. Une façon d’être. Les maisons croulent sous les manuscrits et les ventes sont concentrées sur quelques best-sellers au sacrifice de l’originalité.</p><p><br /></p><p>Entrer dans le cercle des auteurs publiés par une maison d’édition sérieuse revient à franchir une porte étroite. Le « premier roman » est une catégorie aride, les ventes moyennes ne dépassant pas les 2 ou 3000 exemplaires.</p><p><br /></p><p>Par ailleurs, être un homme blanc chauve de 47 ans, même avec du style n’est pas un atout.</p><p><br /></p><p>Je suis fier du roman que je vais vous proposer à la lecture d’ici peu. Le roman devrait être mis en ligne et disponible sur Amazon ce week end ou en début de semaine (je reviendrai sur le choix d’Amazon) </p><p><br /></p><p>Il a été corrigé et mis en page par une professionnelle et illustré par un professionnel pour la couverture.</p><p><br /></p><p>Auto-édité ou pas j’espère que vous l’aimerez 🙂</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-72685412864375592822021-06-17T16:17:00.001+02:002021-06-17T16:17:32.255+02:00Mon roman pourquoi, comment ?<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglKxkAu23StxLb_WhmdNJd0TFwjLDNKM2hu9_9Miy7Ibvuk-IZlarGsDjhxC7zt5yIIt_4hMFIyyjpiFy_V8PELvnpVhPCjOHsZz85mfXI9Hmuggy0lyIder5p9RTZup51iOhYcS8sePE/s2048/D8CF27B1-20C4-4ADE-A467-517AC78917DE.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglKxkAu23StxLb_WhmdNJd0TFwjLDNKM2hu9_9Miy7Ibvuk-IZlarGsDjhxC7zt5yIIt_4hMFIyyjpiFy_V8PELvnpVhPCjOHsZz85mfXI9Hmuggy0lyIder5p9RTZup51iOhYcS8sePE/s320/D8CF27B1-20C4-4ADE-A467-517AC78917DE.jpeg" /></a></div><br />Mon agression m’a permis de mourir et de ressusciter. Ce jour-là, le 30 août 2017, je suis mort comme politique ambitieux. Et j’ai ressuscité dans la peau d’un écrivain.<p></p><p><br /></p><p>La politique c’est le compromis permanent.</p><p><br /></p><p>Les lettres l’espace naturel de la liberté.</p><p><br /></p><p>La politique c’est l’attention aux autres. Ou ça devrait l’être. Les lettres le domaine de l’attention au style, à sa petite musique personnelle, au fond l’attention à soi (entendu qu’il y a une centaine d’autres définitions possibles) </p><p><br /></p><p>La psychanalyse que j’ai initiée avant l’agression puis prolongée après m’a légitimée en tant qu’auteur. J’avais toujours écrit depuis l’enfance ou l’adolescence. Mais je ne m’étais jamais senti autorisé ou prêt à écrire de la fiction structurée, de la fiction au long cours. Sacralisation trop forte de l’écrit et des écrivains sans doute....</p><p><br /></p><p>Concrètement le déclic est venu. Les verrous ont sauté : Le printemps 2018 a été fertile et a vu fleurir mes premières nouvelles, puis un premier manuscrit (le marin et la fille de bonne famille) puis trois autres manuscrits qui se sont succédés puisque mon imagination ne tarissait pas d’histoires. Une dystopie. Un feel good. D’autres nouvelles.</p><p><br /></p><p>Et puis un jour d’automne 2018 vinrent les Gilets Jaunes, leur colère. Et puis j’étais encore ébranlé par mes coups de casque un an avant. J’avais donc un mélange de colère et de peur. J’étais un Gilet Jaune ? Pas vraiment, mais je devenais capable de les comprendre...</p><p><br /></p><p>Je commençais à rédiger ce qui deviendrait « Balthazar sans gilet jaune ». Mon premier roman </p><p><br /></p><p>(À suivre)</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-1204413376648662012021-06-17T16:15:00.001+02:002021-06-17T16:15:53.717+02:00Premier roman c’est pour bientôt ...<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd9zs0i9ZQ3IS4-g2tOGRDQlK0OzIyXlqPL-rJYSYQ_M9XZJaABHp4c6OCfeVmBj6b3tBCO13_zJVDrL_LUjz4x1VtQb-wyfcd7ZfjkePpxLaPF0Vu7v3j-mQj3zbwYOvbc0UIdsJLX6I/s2048/B9B3C49B-CC64-450C-B89C-2D70B0067B43.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd9zs0i9ZQ3IS4-g2tOGRDQlK0OzIyXlqPL-rJYSYQ_M9XZJaABHp4c6OCfeVmBj6b3tBCO13_zJVDrL_LUjz4x1VtQb-wyfcd7ZfjkePpxLaPF0Vu7v3j-mQj3zbwYOvbc0UIdsJLX6I/s320/B9B3C49B-CC64-450C-B89C-2D70B0067B43.jpeg" width="320" /></a></div><br />C’est le dernier compte à rebours avant le lancement de la fusée :<p></p><p><br /></p><p>Un roman. Ou plutôt un polar.... politique ! </p><p><br /></p><p>Une fiction faite de sang, de bruit et de fureur... mais aussi d’amour et de passion.</p><p><br /></p><p>Le roman d’une vengeance amoureuse, en réalité, qui se déroule sur 24h. Voilà son titre. </p><p><br /></p><p>Je vous en dis plus demain... il paraît que cela s’appelle du teasing :)</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-33328635665890925522021-06-14T18:52:00.001+02:002021-06-14T18:52:03.421+02:00Un mot pour vous et des mots pour lui<p> « Un mot pour vous et des mots pour lui »</p><p><br /></p><p>Merci à tous pour votre soutien sur facebook. Vous êtes des centaines sur facebook et des centaines de milliers sur Twitter à regretter les lenteurs de la justice.</p><p><br /></p><p>J’attends de mon agresseur, s’il me lit, qu’il fasse amende honorable. </p><p><br /></p><p>Reconnaître que je ne l’ai ni insulté ni à fortiori molesté le 30 août 2017. Qu’il a adopté une défense mensongère et diffamatoire sous le coup de la panique post agression. Pour se sauver. Pour atténuer l’énorme connerie qu’il venait de faire. Une réaction défensive. Un dernier coup. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT46W3G6-JdRoknhVnVn41vGsTJDc90vvbLEcix0b1ZLyw797Xkpj1qXnRaEalEakkqLrEpQOjLFeRjuzw-T4P3Fi9x0Om6UVIzeMXW9R19XXy32IUR6yTw0yWtqxRD5R_AU0iCzPp93I/s1792/FDBD0D19-3E26-4E14-AFF8-C8680B53791C.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1792" data-original-width="828" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhT46W3G6-JdRoknhVnVn41vGsTJDc90vvbLEcix0b1ZLyw797Xkpj1qXnRaEalEakkqLrEpQOjLFeRjuzw-T4P3Fi9x0Om6UVIzeMXW9R19XXy32IUR6yTw0yWtqxRD5R_AU0iCzPp93I/s320/FDBD0D19-3E26-4E14-AFF8-C8680B53791C.png" /></a></div><br /><p></p><p><br /></p><p>Il a été surpris de me retrouver à quelques centaines de mètres de son domicile ? Je l’ai été aussi de le trouver à 150m du cabinet de mon psychanalyste. Il y a des rencontres fortuites. Les chances que l’on se rencontre ainsi dans Paris étaient infinitésimales. Mais parfois l’improbable arrive. </p><p><br /></p><p>Je pense qu’il sait déjà les dégâts physiques et psychologiques que j’ai subi et qu’ont subi, pour ce qui concerne l’aspect psychologique ma famille et mes enfants. </p><p><br /></p><p>Si ces préalables sont respectés la réparation pourra avoir lieu. Il n’est pas agréable d’avoir à vie l’étiquette de victime collée sur son crâne. Un condamné pour violence a droit de payer sa dette à la société et à sa victime et de tourner la page. Je ne lui souhaite ni un malheur éternel ni même le moindre problème. Je n’ai pas de sentiment de vengeance. Je suis en paix avec lui. Je veux seulement la justice car le temps dure trop. </p><p><br /></p><p>Le sang sèche. Les plaies cicatricent. Les tensions s’estompent. La Justice passera et passeront les peines. </p><p><br /></p><p>On m’a souvent demandé si je pardonnais : je ne pratique pas le pardon qui est une notion trop connotée, trop chrétienne. Elle doit aussi s’accompagner de repentance. Et je ne souhaite pas voir de la repentance. Notion là encore trop religieuse. Je veux juste la vérité. </p><p><br /></p><p>Je pratique en revanche l’oubli. L’oubli laïque. J’ai hâte d’oublier ce moment de ma vie. D’oublier la peur que je ressens encore irrationnellement en cas de tensions ou d’éclats de voix. D’oublier ce que les tensions politiques peuvent générer de presque criminel. </p><p><br /></p><p>La campagne des législatives qui nous a opposé, même si je n’étais pas candidat, a été difficile. Il y a eu des mots de trop, chez lui comme chez moi. Aucun mot de travers ne méritait la mort ou les coups. Et évidement nous n’avons pas été les seuls à connaître l’affrontement politique. « C’était un temps déraisonnable. On avait mis les morts à table » disait Aragon pour parler de la grande guerre. Ici les morts en politique ne sont que symboliques. </p><p><br /></p><p>Dans ce temps déraisonnable le Parti socialiste a éclaté. La macronisme a aspiré ce qu’on avait de meilleur parfois et parfois de pire en nous. </p><p><br /></p><p>Nous avons fait de la division la règle pendant des mois et des années. </p><p><br /></p><p>Au fond cette agression s’inscrit dans ce contexte tendu et éclaté. Un temps hautement déraisonnable.</p><p><br /></p><p>Mon agresseur a aussi le droit à l’oubli. Lui et sa famille. Je pense à ses enfants qui n’y sont pour rien. Que lui paye sa dette. C’est tout. </p><p><br /></p><p>Lui mon agresseur le sais bien maintenant : je ne l’attendait pas en bas de chez lui ce jour là. Je ne suis ni un bandit ni un mafieux dans un film de Scorsese. Simplement un homme aimant les lettres qui allait chez son psychanalyste pour délier sa plume et s’autoriser à écrire des romans. Je serais sorti 20mn plus tard et rien ne se passait. </p><p><br /></p><p>Je ne l’ai pas insulté. Tout au plus, c’est vrai, j’ai qualifié sa campagne de communautariste, ce qu’une étude du CERI de Sc Po confirme à son échelle. </p><p><br /></p><p>Peut être que nous ne mettons pas derrière ces mots la même connotation. Peut-être y voit-il un grave outrage. Même si c’est le cas rien ne méritait ses deux gestes. </p><p><br /></p><p>L’anti-racisme que nous portons tous les deux au cœur doit amener les hommes de raison à se liguer pour agir au mieux contre la peste du racisme. Et pas à se calomnier. </p><p><br /></p><p>Je n’ai pas voulu lui tordre le poignet, j’avais un geste d’apaisement, la main à plat, pour le copain que j’aimais bien et que je voyais s’énerver. J’ai touché son poignet en effet avec cette intention là. Comme lui l’avait lui même plusieurs fois depuis le temps du cabinet où nous nous connaissions, car nous avons connu des moments chaleureux tous les deux. Je l’avait même invité chez moi, rappelle lui toi qui nous a vu jadis trinquer et rire, rappelle lui ces temps heureux de la camaraderie. </p><p><br /></p><p>Un autre homme s’est dressé en face de moi dans la rue Broca le 30 août 2017.</p><p><br /></p><p>Il m’a frappé durement. Il dit avoir eu peur de moi ce jour - là. Alors est-ce sans doute un autre homme qu’il a aperçu face à lui. Car du haut de mon mètre soixante-huit il m’aurait été difficile de lui faire du mal, si tenté que j’ai songé à le vouloir une seconde. </p><p><br /></p><p>Je me rappelle du dernier sms que je lui ai envoyé avant le vote des législatives de 2017.</p><p><br /></p><p>Il disait « la politique c’est pas la guerre ». Je maintiens que c’est à nous, responsables politiques, de démontrer que Sun Zu et Clausewitz se trompent. Et que Machiavel est un con. </p><p><br /></p><p>Que la politique c’est le respect de l’autre, tout simplement. </p><p><br /></p><p>Quand la vérité aura été dite la réparation sera naturelle et l’oubli viendra. Nous en avons besoin tous les deux. Nos familles et nos enfants avec nous. </p><p><br /></p><p>Et tout le reste est littérature.</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-69795707745541428322021-05-23T11:47:00.002+02:002021-05-23T11:47:25.345+02:00Vivre comme Sagan <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7gzMsaD0aPdfm7l8_Ys-KOzf6oaEvAUSEgGFUhWCTohku4mEGpG9vo7lInVQfot9bXKRd6MJis2UDgKzsRiXZ3EJooGaVSN7lcIFyZ-H0UGuhMNK7nrISEyE7gZ2vBipn6Q5gzslqGuw/s1280/B6C58763-6280-43A9-868B-9DA6FB6614B7.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="720" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7gzMsaD0aPdfm7l8_Ys-KOzf6oaEvAUSEgGFUhWCTohku4mEGpG9vo7lInVQfot9bXKRd6MJis2UDgKzsRiXZ3EJooGaVSN7lcIFyZ-H0UGuhMNK7nrISEyE7gZ2vBipn6Q5gzslqGuw/s320/B6C58763-6280-43A9-868B-9DA6FB6614B7.jpeg" /></a></div><br />On a tout dit, tout, sur Sagan. La vérité et la légende. Le succès de Bonjour tristesse qui place cette jeune femme de bonne famille au centre du monde des Lettres. Elle a 18 ans et tout va s’accélérer. La vie sera dès lors brûlée par les deux bouts . Les amitiés et les amours partiront en fumée. La Jaguar conduite les pieds nus. Les petits déjeuners pris au matin à Saint Tropez après qu’on a roulé toute la nuit à tombeaux ouverts depuis Paris. Les tôles et la chair seront martyrisées. La dope pour guérir la souffrance sur le lit d’hôpital après l’accident. Et puis le jeu, les dettes, Deauville, le Manoir du Breuil acheté après une nuit de veine à la roulette...et les dettes à nouveau qui la verront finir ruinée... <p></p><p><br /></p><p>La journaliste de Libération qui commet cette biographie le dit « je ne voulais pas devenir une femme de Lettres mais ecrivain célèbre. Non pas vouer ma vie à l’écriture, mais vivre comme Sagan »...</p><p><br /></p><p>Combien de vocations de ce type ? </p><p><br /></p><p>Écrivain c’est une manière d’être, c’est un style , non ? </p><p><br /></p><p>Même sans avoir écrit une ligne de sa vie, c’est une pulsation vitale, c’est l’existence qui se met à swinguer d’un rythme syncopé. Écrire c’est ressentir plus fort. </p><p><br /></p><p>Hier sur la route qui va de Bruxelles à Rouen quand j’ai aperçu le panneau Dieppe mon cœur s’est accéléré. Ma berline noire a pris de la vitesse malgré la chaussée mouillée. Le fantôme de Sagan venait de croiser ma route. Cette Normandie si chère à Françoise... Sur un air de Chet Baker à la trompette toujours aussi suave et alanguie. Une réunion de fantômes...</p><p><br /></p><p>Vivre comme Sagan....</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-89754015220368861982021-05-19T17:05:00.004+02:002021-05-19T17:05:36.328+02:00Retour au Terrassistan <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgptQ6mTrOj1PK5acFjPF556OhPiEfDuk-UmyUirooMdGAY2S1NA98MxEVe70UWIxlhKlGqkjCbzJQ6IitlPd_yoGtzB4tbANMeoh0SFx34DzzH1jjzF-t4HNC47pIPK8m_cLWVzxDIb74/s2048/C35BEC16-7E27-472B-BBC8-9A02EB113EB0.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgptQ6mTrOj1PK5acFjPF556OhPiEfDuk-UmyUirooMdGAY2S1NA98MxEVe70UWIxlhKlGqkjCbzJQ6IitlPd_yoGtzB4tbANMeoh0SFx34DzzH1jjzF-t4HNC47pIPK8m_cLWVzxDIb74/s320/C35BEC16-7E27-472B-BBC8-9A02EB113EB0.jpeg" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"></td></tr></tbody></table><br /><p><br /></p><p>J’appartiens à un peuple qui a beaucoup souffert. Privé de sa terre pendant trop longtemps. Les autorités internationales lui ont fait miroiter pendant une décennie un retour au pays. Mais ce peuple a dû patienter. La cause palestinienne à côté c’est du Disney, </p><p>Oui vous l’avez compris : je suis un terrassistanais </p><p><br /></p><p>Moi et mon peuple allons réintégrer bientôt le Terrassistan, c’est historique.</p><p><br /></p><p>Sur cette photo historique la table blanche que vous apercevez n’est encore qu’à l’état d’illusion. </p><p><br /></p><p>Mais le grand rêve du retour au Terrassistan sera bientôt une réalité.</p><p><br /></p><p>Bien sûr notre pays, notre Hinterland est encore à reconstruire. Il y a d’abord la reconquête sur les pigeons Crétins et les clodos. Il y a aussi cette subtile acculturation qu’exige la communication avec un serveur parisien à barbe et à collier tribal. Ne parlons même pas de la souffrance endurée devant le percing nasal d’une serveuse portant crête bleues à chacune de ses extrémités poilues. </p><p><br /></p><p>Le retour au Terrassistan sera à l’évidence une aventure.</p><p><br /></p><p>Il s’agira aussi de financer la réimplantation. Les commerçants du coin, que nous avons plaint pendant 6 mois, vont ils se plaindre pour nous asséner l’augmentation carabinée du prix du demi comme une juste taxe validée par St Thomas d’Aquin ? (ignares : il fut le premier à parler du juste prix).</p><p><br /></p><p>Au Terrasistan il faudra bien sûr continuer à lutter contre le punk à chien largement aussi crasseux qu’agressif, contre les voisins de table qui s’engueulent au sujet de Melenchon (« c’est un génie » « non c’est une génisse »), le tubard qui clope un paquet à chaque gorgée de bière et le pubard qui jure toutes les trois secondes que « c’est inouï ce que je kiffe ce moment ».</p><p><br /></p><p>Au terrassistan tu regarderas les filles passées ou les mecs si t’es PD.</p><p><br /></p><p>Voilà. Bienvenue en terrasse. </p><p><br /></p><p>C’est comme avant sauf que ça fait 6 mois que tu te disais que revenir en terrasse était le Walhalla alors que c’est juste ça.</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-32790156936878926522021-05-10T10:53:00.002+02:002021-05-10T10:53:35.617+02:00Mitterrand et la 304 de Papa !<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoIYhQ3pTq-TSNObkp5cCxXDdLDrTb4iTPbXkeEbySayca51yPGNw4XJBU2tpM5yWl7sJoEzPjs_j-meDuB1U7yKRKHhBvhfB2kMuRvUvK9iFEUMTMwZpMk2caiq2bsLRkhlLejdD2dcw/s800/2B5AB6A0-92FE-48AF-93F5-1B064173F588.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="800" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoIYhQ3pTq-TSNObkp5cCxXDdLDrTb4iTPbXkeEbySayca51yPGNw4XJBU2tpM5yWl7sJoEzPjs_j-meDuB1U7yKRKHhBvhfB2kMuRvUvK9iFEUMTMwZpMk2caiq2bsLRkhlLejdD2dcw/s320/2B5AB6A0-92FE-48AF-93F5-1B064173F588.jpeg" width="320" /></a></div><br />Les archives de l’INA sont trompeuses. Tout le monde n’a pas aperçu sur l’écran en direct le crâne déplumé et la mine pixelisée de françois Mitterrand. J’ai raté ce spectacle formidable de la victoire fixée en un lever de rideau télévisé à quelques minutes près !<p></p><p><br /></p><p>Nous au soir de ce 10 Mai historique nous étions sur la route. Car précisément mes parents revenaient de voter. Et le bureau de vote était éloigné de notre domicile. Plus de 200km. Mon père et ma mère avaient voté dans le Gard. Puis nous étions « remontés » sur le plateau ardéchois dans le centre de la France au Puy en Velay, chez nous.</p><p><br /></p><p>J’avais 7 ans et demi. Le socialisme pour moi c’était les discussions à table et la connivence entre mon grand-père instituteur et mon père conseiller d’éducation et les tensions entre mon grand-père viticulteur et Giscardien avec le versant « rose » de sa famille.</p><p><br /></p><p>Comme dans la chanson de Sardou, dans le Vaucluse on vénérait la droite et on était du côté du curé, dans le Gard rouge on était ouvrier et on crachait sur les croix.</p><p><br /></p><p>En ce 10 Mai la route avait été longue. Et, dérèglement climatique ou dérèglement de mes souvenirs, il y avait eu une tempête du côté de la côte de Mayres en Ardèche.</p><p><br /></p><p>Nous sommes enfin arrivés devant la grille du lycée Simone Weil, la philosophe, pas la ministre. La grille était marron, la 304 blanche, l’intérieur en faux cuir était rouge ! Et notre sang était rose. Car tous les 4 avec ma sœur du haut de ses 3 ans, et même si nous les enfants agissions par mimétisme, nous sentions que la soirée allait être formidable en émotion. </p><p><br /></p><p>Les journalistes radios faisaient durer le suspense. Impossible de vous dire quelle station nous écoutions, simplement je me rappelle que c’est au moment où on a fait glisser la lourde grille sur son rail pour entrer dans la cour du lycée que l’information est tombée ! Mitterrand Président !</p><p><br /></p><p>Mon père sautait de joie. Notre appartement de fonction se trouvait au 4ème sans ascenseur il a galopé dans les escaliers pour apercevoir les images à la télé !</p><p><br /></p><p>Nous sommes montés clopin clopant avec maman qui était joyeuse mais plus modérée, son cœur penchant à droite avant sa conversion au socialisme.</p><p><br /></p><p>Nous portons tous en nous notre 10 Mai. Pour moi c’est la Peugeot 304 et la grille du lycée qui s’ouvre et la joie de mon père sautillant. </p><p><br /></p><p>En France nous fûmes nombreux à sautiller je le crois....</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-77538355412691820532021-05-08T08:38:00.004+02:002021-05-08T08:38:49.720+02:00« Barbecue Man is Back »<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdz0OuK1lyzDocJIOUt1nPx5B2VrX4HIJuOMGaAM_bt-BYuiRRRNYELU8MstN94l_f8EhZZ5YVVDaNWkUydXxhJOlgulYG7ocThpVCuwy91D4zN_nhmnqEbIDXFx1C8CgW-2V5-C25Skg/s1920/C7A88EA7-06E5-46BB-94B8-2552F59793DC.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1920" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdz0OuK1lyzDocJIOUt1nPx5B2VrX4HIJuOMGaAM_bt-BYuiRRRNYELU8MstN94l_f8EhZZ5YVVDaNWkUydXxhJOlgulYG7ocThpVCuwy91D4zN_nhmnqEbIDXFx1C8CgW-2V5-C25Skg/s320/C7A88EA7-06E5-46BB-94B8-2552F59793DC.jpeg" width="320" /></a></div><br />Je dois quand même à un moment tomber le masque. Vous dire la vérité. Assumer que j'ai une identité secrète. Mais que je ne suis pas un Avenger. Que je ne m'appelle pas non plus ClarK Kent. Et que je ne porte pas un masque d'araignée pour pourchasser les bandits la nuit.<p></p><p><br /></p><p>Mon pouvoir secret est sans doute plus banal. </p><p><br /></p><p>Je suis Barbecue Man. Je n'ai pas encore de cape portant les initiales de BM. Mais j'oeuvre la nuit dans mon jardin même sous la pluie ou le givre.</p><p><br /></p><p>Un barbecue Man est chargé de nourrir son prochain à force de saucisses et Chipolatat.</p><p>Je sais bien sûr que la viande c'est mal. Que la souffrance de la Chipolatat au moment de son abattage est sans doute insensée et abominable.</p><p>Mais croyez-vous qu'être un Barbecue Mal n'implique pas ce genre de supplice moral ? Se dire qu'on doit rôtir de la saucisse quoi qu'il en coute ? Qu'ainsi en ont voulu les dieux saucissiers et que par les forges de Vulcain ma place est derrière le gril ?</p><p>Bien sûr je me demande parfois d'où vient ce destin ? </p><p>Sans doute jadis mes ancêtres Barbecue Man ont ils rôti des pieds en écumant les campagnes. On les appelait "les chauffeurs" et ces criminels ne mangeaient même pas le fruit de leur cuisson car le pied humain n'était pas à leur gout.</p><p>Moi qui suis un Barbecue Man moderne, je reste du côté de la légalité. Je ne brûle aucun pied et je n'ai aucun secret à faire avouer à mon prochain. Ceci dit maintenant que vous me le dites et parce qu'on parle pas mal de l'union de la gauche, bien laborieuse, je me demande si je ne devrais pas rotir les pieds de nos responsables nationaux pour les amener à s'entendre sur une seule candidature.</p><p>Mais comme on ne m'a rien demandé ce soir dans mon jardin je me contenterai de rotir des saucisses.</p><p>Un Barbecue Man ne connait pas de petites missions.</p><p>Flamber de la Chipolata n'attend pas.</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-20372675535565111332021-05-06T13:56:00.001+02:002021-05-06T13:56:18.947+02:00Giono c’était pas un zozo<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-1jp0KQGjVbek1F6Rk9cDOpnZTak4Hq7Ty5Rd6Uisr5kBAVbODJMBYVQngtNSQpaDzc2yLEm-NWnDDKdTHcJJ89zppwd-uJjPgyLaLW90ZXNZVRfwDLz9mZe2E4FQZ_Rby8aqIcAr8po/s2048/F73D4979-6051-490D-BDAD-BD24F850B4F0.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1152" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-1jp0KQGjVbek1F6Rk9cDOpnZTak4Hq7Ty5Rd6Uisr5kBAVbODJMBYVQngtNSQpaDzc2yLEm-NWnDDKdTHcJJ89zppwd-uJjPgyLaLW90ZXNZVRfwDLz9mZe2E4FQZ_Rby8aqIcAr8po/s320/F73D4979-6051-490D-BDAD-BD24F850B4F0.jpeg" /></a></div><br /> <p></p><p><br /></p><p>Enfant j’ai lu Giono dans la Pléiade. C’était bien simple : c’était le seul Pléiade qu’on possédait à la maison. Ses œuvres complètes. Une sorte de talisman le Giono. Un temple méridional. Mon grand-père instituteur comme mon père conseiller d’éducation le vénéraient et en avaient fait le viatique d’une éducation sudiste et littéraire.</p><p>Bien sûr avec un tel fardeau de lecture, une telle pression émotionnelle et familiale, j’aurais pu être dégoûté de l’écrivain. Ce fut pire que ça. Giono avait la couleur chromo de mon adolescence, ses paysans, ses rémouleurs, ses patres et ses collines âpres peuplées des songes du dieu Pan, me semblaient appartenir à mon passé révolu.</p><p><br /></p><p>J’ai remisé Giono au placard pendant trente ans. Il appartenait à cette antique Provence qui gît là-bas avec mes souvenirs d’enfant et dont on retrouve des pincées de tendres souvenirs sur la tombe de mon grand-père. </p><p><br /></p><p>Et puis soudain le miracle. Une amie me met Colline en main, me dit son émerveillement, elle pourtant fille du Nord de la France est devenue provençale sous la plume solaire.... et voilà qu’à mon tour je me pâme : Giono immense écrivain. Dans ce roman c’est le conte merveilleux qui s’impose : ces paysans isolés dans un hameau de la montagne de Lure vont faire face à d’étranges phénomènes inquiétants transformant ce coin isolé en un monde clôt menacé par une nature hantée. </p><p><br /></p><p>Hantée la Provence ? Ou est-ce le Mistral qui rend tout le monde fada ?</p><p><br /></p><p>Quoi qu’il en soi hommage à Giono. Pour la rime facile, Giono pas du tout zozo. Giono une pépite dorée sous le soleil méridional</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-91670953645409101772021-05-06T13:54:00.002+02:002021-05-06T13:54:34.834+02:00ces arbres foudroyés <p>- </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEkrf-ljrzB05q6OYbTdAb_hHhO4Td7QQp92Mi5HIoiO13inIydnonYkqgE0QdTR68g5QPeT3zbeNlE2UGKKWa1pbd6DYpWGsy_JSf2FkA2wI1sROZGxUtFPAYGSQHL_x7apsWPnZ_jYg/s2048/63AC4829-F53B-4AFE-9EE9-92BA22E531A1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEkrf-ljrzB05q6OYbTdAb_hHhO4Td7QQp92Mi5HIoiO13inIydnonYkqgE0QdTR68g5QPeT3zbeNlE2UGKKWa1pbd6DYpWGsy_JSf2FkA2wI1sROZGxUtFPAYGSQHL_x7apsWPnZ_jYg/s320/63AC4829-F53B-4AFE-9EE9-92BA22E531A1.jpeg" /></a></div><br /> À mon père, ma mère et ma sœur. À mes amies de Saint-Genies. En souvenir de notre peuplier - <p></p><p><br /></p><p>La tempête perfide a allongé les arbres de mon parc comme un amant violent ferait basculer brusquement une belle dans sa couche.</p><p><br /></p><p>Vent satyre, vilain zéphyr, tu seras dénoncé, pour toi j’inventerais un balance ton port puisque mon arbre est sans amarre désormais et qu’il flotte au vent de ses branches démembrées, balloté par la tempête puis esseulé dans la douleur d’une grosse branche mutilée. </p><p><br /></p><p>Je suis l’Idefix de mon coin de verdure arboré, comme ce chien dessiné je me vais éploré quand la tempête massacre l’intégrité des géants de bois qui surveillent chacun de mes pas de promeneur de Woluwe.</p><p><br /></p><p>Ces géants sont pour moi le souvenir des arbres de mon enfance, le grand peuplier de la cour de la Cité dont je dénudais l’or des racines de mon coutelas de petit rahan méridional.</p><p><br /></p><p>Si tu vas mal et si le ciel te semble absent, si ta belle s’en est allée si le sort devient contraire, si la dépression tel un serpent constricteur s’enroule autour de ton torse et coupe ton souffle, choisis un arbre à regarder .</p><p><br /></p><p>Il y a dans sa futaie l’appel au ciel et dans ses racines le souvenir de la terre qui nous a donné vie à tous, nous les singes pensant qui sommes descendus de l’arbre pour ensuite la fouler, fiers et droits sur nos pieds. </p><p><br /></p><p>Protège ton arbre de la tempête et même impuissant face au zéphyr pense à ton arbre quand le vent souffle la nuit, quand le volet claque et quand la branche craque cédant enfin au vent après une longue lutte :</p><p><br /></p><p>Cet arbre c’est toi. Puissant et fragile, tourné vers le ciel et courbé vers la terre, cet arbre c’est toi, immortel quand tu mélanges tes pensées au vent et défie la tempête. Cet arbre c’est toi, ta famille biologique et un peu de cette humanité en arborescence infinie qui de Lucie jusqu’à aujourd’hui nous ramène à la splendeur de l’arbre quand il ondule dans le souffle du temps.</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-36775123557632922842021-05-05T09:31:00.004+02:002021-05-05T09:32:20.477+02:00« Comment peut-on être Picard ? »<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin6Il0OewhIgQ2pKpQcReODtLPzqhLJY_fPimfniAiFwRYD0DwDOJsHOIeIM-UmaaGUrW5flVcdtNURVNKD3QZQs9L035i-fVzLjaNKW9tGdUEPKLUeX6fUPfqvvSsc4-jYpjMFnDnImw/s1920/EB4692C2-55F3-42D5-9702-D79D66E4EFA3.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1920" data-original-width="1080" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin6Il0OewhIgQ2pKpQcReODtLPzqhLJY_fPimfniAiFwRYD0DwDOJsHOIeIM-UmaaGUrW5flVcdtNURVNKD3QZQs9L035i-fVzLjaNKW9tGdUEPKLUeX6fUPfqvvSsc4-jYpjMFnDnImw/s320/EB4692C2-55F3-42D5-9702-D79D66E4EFA3.jpeg" /></a></div><br />Arrêtez avec ces clichés degueulasses sur les picards ! C’est insupportable, enfin. La Picardie ne produit pas que des consanguins c’est une terre fertile en président et en écrivain à la mode !<p></p><p><br /></p><p>Moi qui allais jusque-là chez Picard innocemment. M’approvisionner en saumon et en thon surgelés. Le thon est une espèce menacée certes, c’est comme le Castaner des montagnes. C’est pas pour ça qu’on va arrêter d’en manger, tiens.</p><p><br /></p><p>Donc chez Picard j’ai trouvé un Edouard Louis. C’est un peu comme une limande. C’est plat, c’est fin et ça vient d’un banc de poisson qui niche dans les profondeurs sociales. L’Edouard Louis est homosexuel dans un milieu où on préfère le foot la bière et les pets à table plutôt que la danse classique. C’est bêta quoi. La littérature va le sauver. Même si cela ne dissipera pas les odeurs de pets de pépé. </p><p><br /></p><p>Le Macron lui est un espadon. Une bête a concours un monstre royal des 7 mers. Rapide. Racé. À Amiens il survole sa scolarité à la Providence, l’établissement chic et jésuite de la ville. Il est premier en tout. Et comme chacun sait même pour la bagatelle puisqu’il séduira la jolie Brigitte sa prof de théâtre au lycée. Le coquin. Un Français tiens ! Un Picard pas surgelé de partout diantre ! </p><p><br /></p><p>Je ne sais pas si je conseille ce livre où l’on apprend finalement une seule chose : que Macron comme Edouard Louis ne sont pas très reconnaissants vis à vis de leur région d’origine et qu’ils ont tendance à oublier leurs potes d’enfance !</p><p><br /></p><p>Ce n’est pas comme moi qui célèbre mes potos dès que je le peux. </p><p><br /></p><p>Je ne suis pas Président mais je sais d’où je viens !</p><p><br /></p><p>Heureusement pas de Picardie. Mais au fait : comment peut-on être Picard ?</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-39467829376186580112021-05-05T09:30:00.001+02:002021-05-05T09:30:26.308+02:00Les cités d’or<p> « Les cités d’or »</p><p><br /></p><p>Je ne suis ni boomer ni tout à faire loser mais ayant grandi dans les années seventies j’ai aimé les Cités d’or. Voilà c’est dit. </p><p><br /></p><p>Ce soir devant ma fenêtre bourgeoise éclaboussée d’un soleil à l’incandescence quasi-inca je me demande bien ce que sont devenus Esteban, ZIa et surtout Tao qui, avec son poncho et sa coupe au bol de Beatles sud-américain doit sans doute faire la manche dans les quartiers coupes gorges de Lima le poncho gris de sueur et la coupe au bol ravagée d’une calvitie qui la rendra inutile pour la reprise du répertoire de Lenon.</p><p><br /></p><p>Moi les Cités d’or dès le générique je voyageais loin. Et après on dira que les sud américains ont inventé la Cocaïne... je voyais loin sur le Grand Condor sans adjuvant cocainé, je trouvais bien sûr que les savates pues des pieds d’Esteban n’étaient pas dignes de ce garçon intrépide. Et après on s’etonne que Zia n’ait pas succombé. La séduction c’est simple comme d’entrer chez Bata et d’en ressortir avec un mocassin en peau d’agneau retournée.</p><p><br /></p><p>Et Zia si belle si vierge du haut de ses 13 ans, si pure et si mal fagotée elle aussi. Que le dieu des incas était cruel avec cette pauvre fille qui avait sans doute Bernadette Soubirou comme conseillère mode si Bernadette avait su voyager dans le temps.</p><p><br /></p><p>Ah toi Zia je t’ai aimé, même si j’avais un faible pour Candy la blonde et que plein de scrupule je ne pratiquais pas le polyamour ou alors disons avec une véritable mauvaise conscience qui me faisait dire que les trois sœurs Cats Eyes c’était vraiment trop et que des sœurs ensemble c’était un peu dégoûtant et incestueux.</p><p><br /></p><p>Bref Zia je t’aimais. J’aurais quand même préféré que tu changes de nom. Car quand j’annonçais a la maison à mes parents interloqués « Zia une fille que j’aime » ils me demandaient, mais qui ? Et je répondais Zia, une fille que j’aime et ils insistaient toujours : mais qui a la fin ?! Tu vas le dire son nom... et je trouvais ça franchement énervant.</p><p><br /></p><p>Zia des jours où le soleil qui cogne fait un peu raconter n’importe quoi. Mais les cités d’or comme diraient mes parents c’est surtout bien la nuit. Quand on dort.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp8cP9jl9fE3AwbOdC-_L7R5jTrugiFp5e7awngkTMQ9WGkImQlRW3pUyxy8OCGHpCW09uJFZtC-1hIF-SlApEMGgzvJlhFf99eq_bJXRwoTR24kMfTD1rqF_Ie6gBeSSdTkuZE-vpf1A/s2048/A19AEE46-A0C5-4337-92C3-6C3B9C320652.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjp8cP9jl9fE3AwbOdC-_L7R5jTrugiFp5e7awngkTMQ9WGkImQlRW3pUyxy8OCGHpCW09uJFZtC-1hIF-SlApEMGgzvJlhFf99eq_bJXRwoTR24kMfTD1rqF_Ie6gBeSSdTkuZE-vpf1A/s320/A19AEE46-A0C5-4337-92C3-6C3B9C320652.jpeg" /></a></div><br /><p></p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-11002140960104067712021-05-05T09:28:00.001+02:002021-05-05T09:28:30.581+02:00Roooooomantisme<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXeJQ3i-Uc4BsrQqtxlJPdQ3bfJh5WF78PK-Lxqohg9eN8puAcbwlFTn0NM-bwhJUM0myFIS7lnrkFEjUWrHyDEpx3WYV076ATouyP_YIZcyTmwYelzSkHX9YGPo4eOZXo5ulfWEzKsbI/s2048/D8A599FC-C773-4C7E-8295-5FCEFF50CEBF.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXeJQ3i-Uc4BsrQqtxlJPdQ3bfJh5WF78PK-Lxqohg9eN8puAcbwlFTn0NM-bwhJUM0myFIS7lnrkFEjUWrHyDEpx3WYV076ATouyP_YIZcyTmwYelzSkHX9YGPo4eOZXo5ulfWEzKsbI/s320/D8A599FC-C773-4C7E-8295-5FCEFF50CEBF.jpeg" /></a></div><br />J’ai un problème. Je crois que je suis roooooomantique. Chaque fois que je passe devant un cerisier du Japon je me sens obligé de m’arrêter, de le fixer longuement, j’ai les sens qui rentrent en éveil, le cœur qui monte en pulsation, les pupilles qui se dilatent toutes seules. Bref, je me sens tout chose en dedans. Puis je réalise que j’ai mouillé mon slip.<p></p><p><br /></p><p>J’ai un problème qui se nomme le roromantisme. J’imagine que l’amour devrait être à portée de main, comme un fruit juteux à cueillir sur une branche basse. Puis je réalise que j’ai les jambes courtes et les bras atrophiés et que l’amour est allé se percher tout en haut de l’arbre. C’est à ce moment là que je pousse mon cri de dépit qui fait roooooooooooh... c’est guttural et romantique n’est-ce-pas ? </p><p><br /></p><p>J’ai un problème certain je suis gromantique. J’ai le cœur gros, suintant d’amour mais surtout de gras et de cholestérol. L’amour le fait enfler comme un cornet de frites mayonnaise avalé au réveil avec le petit café du matin. </p><p><br /></p><p>J’ai un vrai problème je vous dis, je suis trogloromantique. L’amour se niche toujours dans une caverne humide, l’amour est enfoui dans un logis sombre et suintant et du coup l’amour est une fuite. </p><p><br /></p><p>Comprends-moi fais un effort : je veux pas t’aimer à l’ombre trop chiche mais t’aimer en plein soleil je suis pas troglodyte. Mon amour rayonne de soleil. </p><p><br /></p><p>J’ai un problème certain, je suis photoromantique. Je ne partage cette photo que pour les romantiques qui m’écriront certainement pour me dire qu’ils/elles aiment les romantiques sans modération même dans leurs versions troglo ou trop gros. On cherchera ensemble l’amour sur la plus haute branche. En se faisant la courte échelle.</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-19551380984619931162021-04-17T13:35:00.002+02:002021-04-18T13:00:02.215+02:00Je crois que j’ai foiré la réunion de la gauche ! <p>Bon. Ça a foiré. La gauche se réunissait chez moi ce jour. Et je dois le dire honnêtement : ça a foiré sévère.</p><p><br /></p><p>Tout allait bien jusqu’au moment où Olivier Faure a demandé un thé. Je me précipite dans la cuisine. Je ramène la tasse. Jadot mate l’étiquette. C’était pas du thé bio. Il commence à me sermonner. Me demande si j’en ai quelque chose à faire des petits enfants dans les champs de thé indiens. Olivier Faure voyait son thé refroidir pendant le sermon. Hamon pendant ce temps là, ce gros degueulasse, il bafrait son kebab froid ! Oui celui de la photo ! Le fameux Kebab aux 50000 like. Il en fichait partout. Et Hidalgo se retrouve avec un morceau de viande de mouton sur son tailleur. Elle se lève l’air courroucé. Et là t’as Lacroix qui veut faire le malin et qui lui dit, comme ça, « ça sera toujours moins degueulasse qu’à Paris ». L’hallu quoi ! Lacroix. Le mec qui est le Jack Sparrow de la politique, à la tête d’un parti fantôme à la pirate des Caraïbes. Qui se permet ça !! </p><p><br /></p><p>Là t’as Brossat qui se lève. Brossât levé il est encore aussi petit que Lénine couché dans son mausolée. Brossât il dit « le mur est tombé depuis des lustres on pourrait pas manger des macarons hein ? Tant qu’à être convertis au capitalisme autant se farcir de la bonne pâtisserie ? On réfléchira mieux le ventre plein »</p><p><br /></p><p>Là personne ne comprend si c’est du lard ou du cochon. Du coup t’as un mec que personne ne reconnaît sur le coup (Bayou un mec qui filerait des complexes à un mouton niveau frisettes) qui pose la question « c’est du lard ou du cochon camarade ? »</p><p><br /></p><p>Et coquerel qui est assez tatillon sur les histoires de Ramadam et de Musulmans, il tique fort. « Du cochon en période de Ramadam? Je m’en vais boire de l’Evian de mon côté »</p><p><br /></p><p>Moi j ouvre des bouteilles de blanc car on boit pas d’Evian en Belgique, et Brossât me réclame du rouge pendant que Coquerel lui fait un bras d’honneur dans le dos. Coquerel est pas courageux et Brossât c’est quand même un con non !? Mal élevé on dirait un mec de droite sarkozyste. </p><p><br /></p><p>Olivier Faure il avait entamé son thé froid par petites gorgées histoire de se faire un peu oublier et Hamon proposait les frites froides de son kebab à qui en voulait. Genre « je fais le généreux moi » </p><p><br /></p><p>Hidalgo elle a beau être une fille d’immigrée c’est pas pour ça qu’elle accepte de rester à table avec un mal élevé.</p><p><br /></p><p>Donc elle se barre. Renverse ce qui reste du Kebab de Hamon qui s’accroche aux trois frites froides qui avaient pas valdinguées par terre. Tu me diras à trois pour-cent on s’accroche pour retrouver la frite c’est normal. </p><p><br /></p><p>Gluckman venait juste de finir son exposé savant avec des équations au tableau, une citation de Kant et trois d’Hegel (faut être costaud pour placer trois fois Hegel face à Hamon et ses frites moles) pour expliquer au final que pour sauver la gauche il proposait que Place Publique prenne le Lead et que finalement on le suive. Sans la ramener. </p><p><br /></p><p>Personne n’avait écouté. tout le monde trouvait ça prétentieux et chiant. Du coup Brossât et Coquerel qui étaient en train de se battre cessèrent de se mettre sur la tronche car un espace de parole venait de se libérer...</p><p><br /></p><p>Bilan : quand tu invites la gauche à table, pas la peine de t’emmerder à servir des macarons, quelques tartes (dans la tronche) suffisent...</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2wqklAfugnPaaSPENPzvhyZiQA382bdWWivT83WPCnantnO9m13DyShOmPzunTed-HU70mtMCbgMru2O2L5j-TgfH9KbWXpbu17_VvLWsEXIPDssrBtNe-HNJ_BHWTUC68u3bq_Tv5rI/s2048/E5F7186D-1C3A-46AF-9DE8-59D7759989CE.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2wqklAfugnPaaSPENPzvhyZiQA382bdWWivT83WPCnantnO9m13DyShOmPzunTed-HU70mtMCbgMru2O2L5j-TgfH9KbWXpbu17_VvLWsEXIPDssrBtNe-HNJ_BHWTUC68u3bq_Tv5rI/s320/E5F7186D-1C3A-46AF-9DE8-59D7759989CE.jpeg" /></a></div><br /><p></p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-2067557291235155712021-04-04T18:01:00.002+02:002021-04-04T18:01:42.165+02:00À Pâques la célébration du désir et de la création tu imagineras <p> « A Pâques la célébration du désir et de la création tu imagineras »</p><p><br /></p><p>Je suis heureux de vivre dans un monde créatif où existent Naomie Watts dans Mulholland Drive et Edouard Louis le Chti’ de Picardie. Le fantasme ou la réalité ? Les deux votre honneur. Aimer la culture c’est ne pas avoir à choisir entre ces narrations que tout semble opposer. </p><p><br /></p><p>David Lynch parle dans chacun de ses films d’un monde qui n’existe pas. Ou plus précisément d’un monde qui n’existe que dans nos rêves. Hollywood en est la représentation la plus éclatante. Cinéma miroir de nous-même. Un monde avec ses symboles et sa propre grammaire. Des clés qui ouvrent des boites magiques, des nains fantasques, un couple de starlettes lesbiennes correspondant à tous les clichés hétérosexuels, des monstres tapis dans l’ombre, des figures maternelles perverses, de la bizarrerie à tous les étages... la caméra de Lynch célèbre Éros et Thanatos dans le cabinet de psychanalyse d’une salle obscure. </p><p><br /></p><p>Le monde d’Edouard Louis semble exister davantage comme dans une enquête de terrain sociologique. Il est le fruit d’une dissection. Le stylo de l’écrivain devient scalpel. La domination sociale est écrasante, s’en libérer est le fruit d’un combat ou d’un geste créatif puissant. Le jeune gay issu d’un milieu ouvrier violent trouve dans les mots une planche de salut, s’équipe d’un Arsenal théorique et littéraire (Didier Eribon et Annie Ernaux) et renverse l’ordre des dominations. Dans « Histoire de la violence » il dit un viol qui n’a pas été jugé comme tel par la Justice. Il impose donc sa réalité contre la réalité judiciaire. Comme si le dominé devenait dominant à son tour.</p><p><br /></p><p>Edouard Louis parle de convergence des luttes entre les gays et les femmes dans son dernier livre (que je n’ai pas encore lu mais dont parle la presse abondamment) participant d’un nouvel avatar d’intersectionnalité. Ça fatigue un peu présenté comme cela. Edouard Louis je l’aime mais il me fatigue aussi. </p><p><br /></p><p>Lynch lui s’enferme visiblement dans une approche de plus en plus meditative et allumée du monde. </p><p>David Lynch je l’aime mais il me fatigue parce que ses films parfois c’est quand même n’importe quoi. </p><p><br /></p><p>Il faut pardonner aux créateurs qu’on aime. </p><p><br /></p><p>La vraie convergence des luttes c’est celle qui fait exister la culture et ses expressions contre toutes les contraintes sociales ou personnelles. Voir les seins dressés de Naomie Watts et imaginer le stylo dressé sur la page blanche d’Edouard Louis.</p><p><br /></p><p>À Pâques la ressurection du désir et de la création tu imagineras.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgARKk5SP27xzwe3Pu6WckNE5cEfnbknFZAnPaFHvz8qjlIiPonqZaNMRKLD2CHuSP61f1W2n1RSp1BmLcKy1kuW0vflm3AiUANVXYVAZgQZ_efJGsITXvaAuhj_clvxY6goV0RLvBXiPo/s446/069FA0C7-6B52-4624-B422-BA43584894E0.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="446" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgARKk5SP27xzwe3Pu6WckNE5cEfnbknFZAnPaFHvz8qjlIiPonqZaNMRKLD2CHuSP61f1W2n1RSp1BmLcKy1kuW0vflm3AiUANVXYVAZgQZ_efJGsITXvaAuhj_clvxY6goV0RLvBXiPo/s320/069FA0C7-6B52-4624-B422-BA43584894E0.jpeg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLWF24B1X3S8QdCFay-S2yGbFXZcKm6UnSbZCYQ3Cs16oadfMZtueynpwNjkwxfbE9z_9q6UyXmAQiNGtoLBqqr79EWoGCk5LL-JT6JYmYqbdXXCMdEw7Lmf271YaSpYPU-NCqFxFUbTs/s1000/1A5E8DF5-8246-4B96-889D-50656ABA53AD.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="1000" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLWF24B1X3S8QdCFay-S2yGbFXZcKm6UnSbZCYQ3Cs16oadfMZtueynpwNjkwxfbE9z_9q6UyXmAQiNGtoLBqqr79EWoGCk5LL-JT6JYmYqbdXXCMdEw7Lmf271YaSpYPU-NCqFxFUbTs/s320/1A5E8DF5-8246-4B96-889D-50656ABA53AD.jpeg" width="320" /></a></div><br /><p></p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-83708573773174143082021-03-28T12:33:00.003+02:002021-03-28T12:33:53.745+02:00Narcisse, mon pauvre ami incompris <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX_kz2NTPpvdNi6NxJ5uKfFp9aK3oKIQMSPJgBPVsaYhoBpFk-Qmq-WU60db6-3dXDt3qHmNVEyIeRfvf4mZ4MkCpB4jmW4JlbPfsXn65KQigXmAOS6lLjaHdUFY2PXbQHdPJ5wBP0fYg/s2048/E221EB7E-98B5-4105-BD21-6C7B3EAFEA9D.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1152" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX_kz2NTPpvdNi6NxJ5uKfFp9aK3oKIQMSPJgBPVsaYhoBpFk-Qmq-WU60db6-3dXDt3qHmNVEyIeRfvf4mZ4MkCpB4jmW4JlbPfsXn65KQigXmAOS6lLjaHdUFY2PXbQHdPJ5wBP0fYg/s320/E221EB7E-98B5-4105-BD21-6C7B3EAFEA9D.jpeg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg46X34whBkFMxLrRxpVNmKEayrUpyPQ_RglSCA-2ssArWjLPmnnNkb4cavrpqHDenb2r2UmZask_AA9ymueBRhcnb4YVND4EAF9peDKOO2CZOOIu439kOC9bRiET2IvSfa-D64Nepi20s/s1920/8530BE0F-02B6-4B89-B75A-EB6A81EC32BE.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1920" data-original-width="1080" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg46X34whBkFMxLrRxpVNmKEayrUpyPQ_RglSCA-2ssArWjLPmnnNkb4cavrpqHDenb2r2UmZask_AA9ymueBRhcnb4YVND4EAF9peDKOO2CZOOIu439kOC9bRiET2IvSfa-D64Nepi20s/s320/8530BE0F-02B6-4B89-B75A-EB6A81EC32BE.jpeg" /></a></div><br /><p></p><p><br /></p><p>Une de mes amies, appelez-là Virginie la magnifique, elle se reconnaîtra, m’a aidé à reconnaître les fleurs qui maculent ma pelouse et l’égaillent de leurs couleurs vivaces.</p><p><br /></p><p>Ce sont visiblement des narcisses qui minaudent sur ma pelouse abîmée et tentent d’attirer mon attention en jouant les élégantes jaunes et blanches !</p><p><br /></p><p>Narcisse m’a toujours intéressé à vrai dire. Par pur narcissisme moi qui suis adepte du selfie et de l’auto-portrait. Une vilaine commentatrice m’a d’ailleurs taxé d’être auto-centré dans mes publications ! Ce qui est vrai. Mais je suis Narcisse doublé de Groucho et il me semblait que ça compensait ! Le rire remet le narcissisme à sa place : celle du grotesque. </p><p><br /></p><p>On ne le dit pas assez mais Narcisse est un être inquiet. Il est amoureux de son reflet, certes, mais est ce que son amour survit à une crise d’acné ?</p><p><br /></p><p>Narcisse, quand il se réincarne en fleur, a une reproduction asexuée. Il ne connaît pas la douceur de la polenisation, cette sexualité frivole des fleurs qui les poussent à essaimer et à ensemencer leur voisinage des près ou des forêts. La Narcisse, elle, s’autofeconde et bourgeonne à l’intérieur même de son bulbe ! C’est un peu comme si vous, les garçons, aviez une fécondation intra-testiculaire en somme. Je n’ai pas trouvé mieux comme image. Le fétus se développant dans les bourses. Jusqu’à éclosion. Un processus nécessairement douloureux. Peu valorisant même pour un Narcissique. </p><p><br /></p><p>Bref il n’y a pas de quoi jouer les fiers Narcisses mais plutôt de plaindre le brave homme condamné à n’aimer que lui par la vilaine Némésis. Ce qui rime avec Phimosis. Qui n’a rien d’une déesse je vous l’assure.</p><p><br /></p><p>Narcisse mon ami, viens-là dans mes bras, toi l’incompris. On se moque de toi alors qu’avec tous ces malheurs sur toi on devrait te plaindre à chaque fois.</p><p><br /></p><p>PS : j’ai placé ici une double photo de Narcisse : la narcisse de pelouse. Et le narcisse à regard de cocker. Le premier modèle s’offre en bouquet. Le deuxième, en tige dressée. De préférence dans un vase.</p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-80846352544147729692021-03-27T13:34:00.000+01:002021-03-27T13:34:00.165+01:00Un homme d’intérieur (on recrute) <p> « Un homme d’intérieur (on recrute) »</p><p><br /></p><p>Ça y est j’ai achevé ma mutation. Comme dans un roman de Philip K Dick je suis un mutant. La transformation a pris une année. Mais je l’ai fait. Je suis un homme d’intérieur. C’est vrai. Je me déplace en chaussons. Je fais la cuisine. Je dis bonjour à mes voisins par la fenêtre. Bien sûr j’ai abandonné toute idée de sex appeal. J’ai adopté la doctrine familialiste. Je songe sérieusement à un troisième enfant. J’ai opté pour l’option bourgeoisisme. J’ai décidé de me méfier de Tout ce qui vient de l’étranger. Je suis bien dans l’entre moi. Et dans l’entre soit aussi. </p><p><br /></p><p>Homme d’intérieur c’est comme un homme d’extérieur qui reste chez lui. C’est comme un homme qui aime les fêtes et à le goût des autres mais qui se dit que la fête c’est fini. </p><p><br /></p><p>Homme d’intérieur c’est comme femme d’intérieur mais avec des testicules et en mode émasculé. Un homme qui préfère son quartier à sa ville et sa maison à son quartier. Un homme qui se contenterait bien de vivre dans une seule pièce de chez lui. Ou même dans un coin, petit de préférence. </p><p><br /></p><p>L’homme d’intérieur aime son jardin. Le regarder de sa fenêtre sans bouger. Il rêve des allées de Bricorama où il pourrait aller même s’il n’y va jamais. Il aime emmener les enfants à l’école, mais il ne le fait pas car il préfère rester à l’intérieur.</p><p><br /></p><p>Homme d’intérieur c’est comme chien d’intérieur. Sauf que personne ne ramasse tes excréments à ta place.</p><p><br /></p><p>Homme d’intérieur c’est pas forcément rémunéré. Sauf que tu peux faire des visios conférences d’intérieurs pour ton travail qui du coup te permet de rester chez toi en étant rémunéré.</p><p><br /></p><p>Je vous le dis : rejoignez nous. On recrute. Il reste de la place chez moi. Pour d’autres hommes d’intérieurs à la maison, chez moi c’est chez soi c’est chez vous. Juste pour vous dire : les charentaises ne sont pas fournies.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVjJSF_xTi7d55eHY_h-4rbWyka-0QthMEi_2Jm3ypcZI-njcLl6dcuareCoUZPrQdMUydlOwRZGZi5C2XZBFUzFWc8AFo9CzJt_u6Lv0ATC2gukAve5DRVAf3W5gYCON4IIkinQNYPcs/s2048/350FEC25-68D4-44C0-91F5-7C67F2C407B1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVjJSF_xTi7d55eHY_h-4rbWyka-0QthMEi_2Jm3ypcZI-njcLl6dcuareCoUZPrQdMUydlOwRZGZi5C2XZBFUzFWc8AFo9CzJt_u6Lv0ATC2gukAve5DRVAf3W5gYCON4IIkinQNYPcs/s320/350FEC25-68D4-44C0-91F5-7C67F2C407B1.jpeg" /></a></div><br /><p></p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-40510073133287955.post-48866717790843754352021-03-25T18:41:00.001+01:002021-03-25T18:41:10.831+01:00Des nouvelles de ma cicatrice (post agression)<p> « Des nouvelles de ma cicatrice crânienne »</p><p><br /></p><p>Ce qu’il y a de vexant avec le statut de victime c’est que c’est un véritable statut précaire. Ben oui. </p><p><br /></p><p>Au temps où les 15cm de ma cicatrice crânienne étaient très apparents, rouge sang, empreinte un peu degueulasse il faut bien le dire, il ne serait venu à personne l’ambition de me challenger sur le terrain de la victimisation. Ben non. On voyait bien que je m’étais fait emplafonner la caboche, défoncer la tête à coups de casque puis ouvrir en deux par des chirurgiens diligents qui m’avaient découpé tel une boîte de conserve usagée pour évacuer l’aubergine confite qui était en train de me pousser sous la cloison crânienne.</p><p> </p><p>Cette cicatrice crânienne c’était mon trophée, un vrai piège à filles (qui aiment se prendre pour des infirmières bénévoles), c’était un peu ma muse et mon inspiration confondues.</p><p><br /></p><p>Je réalise trois ans après que c’était un peu de la camelote tout de même. Elle est beaucoup moins voyante désormais la cicatrice. Et même la partie de mon crâne affaissée qui forme un léger creux, comme une assiette en porcelaine ébréchée, est à peine visible à ses côtés. </p><p><br /></p><p>J’en suis arrivé à me demander si mon agresseur, au fond, n’aurait pas dû m’en mettre un coup de plus pour en saisir une empreinte plus durable. Pourtant il a tapé deux fois. Et avec application. Un sicaire n’aurait pas été plus précis. Et bien je réalise que c’était tout de même insuffisant ! </p><p><br /></p><p>Le troisième coup aurait été magistral. Une cicatrice certainement agrandie, durable, faisant l’admiration des grands comme des petits :</p><p><br /></p><p>« Il a quoi le monsieur sur la tête ? Le gros trait rouge là ? » </p><p>« Touche pas Gaspard je suis sûr que c’est contagieux »</p><p><br /></p><p>Les Boomers m’auraient comparé à Albator le balafré, les poètes à l’Albatros avec sa cicatrice géante qui l’empêcherait de (faire)marcher (ses neurones)... j’aurais peut-être été élu crâne d’Albâtre à l’académie des beaux arts qui m’aurait érigé en modèle absolu. Oh cicatrice symbole du Beau et du Vrai. </p><p><br /></p><p>La cicatrice d’ordinaire va bien aux chauves. Ma cicatrice trop solitaire sur mon crâne dégarni n’est plus qu’une frontière effacée comme un Schengen enfin rétabli.</p><p><br /></p><p>Les filles me disent désormais qu’il ne faut pas que je m’inquiète. Qu’on ne la voit presque plus. Que c’est pas si terrible au plan esthétique. Elles ne pourraient me faire plus de peine en vérité. </p><p><br /></p><p>Se faire dérouiller, aller en réanimation bien avant que cela ne soit à la mode comme sous l’épidémie de Covid, se donner tout ce mal, ces bourdonnements a l’oreille, ces étourdissements, ce sang qui coulait par mon tympan pendant des semaines pour ne garder aucune trace ou presque de tout cela.</p><p><br /></p><p>Devrais-je demain me la faire tatouer pour mieux en raviver le tracé ?</p><p><br /></p><p>Qu’on me rende ma cicatrice plus visible. Qu’on prévienne l’assemblée. Mon député préféré n’a pas suffisamment bien travaillé.</p><p>PS : trois ans et demi après la violente agression à coups de casque, mon agresseur poursuivi pour « violence volontaire avec arme par destination » par le ministère public au terme de l’instruction n’a toujours pas été jugé. Pas de date de procès à ce stade. On va dire que la crise Covid a bon dos...</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLffSgREU32S9ZE8bOsA8fkyJlRxxjIL-1I4AzNTOuH5T9zejkdw64k88a5OSc3gUdvGVrmgAuF3qyvCaCVQChrSCxlr0yS0p63V20xlPdUhOk4ODaEWq0n8agEuer-pNboiMgz56T4tE/s2048/BB7184EE-2FE6-49CD-B221-67B78041161E.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLffSgREU32S9ZE8bOsA8fkyJlRxxjIL-1I4AzNTOuH5T9zejkdw64k88a5OSc3gUdvGVrmgAuF3qyvCaCVQChrSCxlr0yS0p63V20xlPdUhOk4ODaEWq0n8agEuer-pNboiMgz56T4tE/s320/BB7184EE-2FE6-49CD-B221-67B78041161E.jpeg" /></a></div><br /><p></p>Boris Faurehttp://www.blogger.com/profile/06369206079329584440noreply@blogger.com1