« La gifle, cette tentation »
J’aime souvent regarder Arte. Je ne le fais pas seulement parce que je veux plaire à mes voisins allemands. Ou parce que je cherche un énieme reportage sur la montée de l’extrême droite en Europe ou sur le réchauffement de la planète au micro-onde. Non non. Personne ne me force. Mais Sur Arte on trouve vraiment de super bonnes séries. En particulier « La gifle » que je suis en train de découvrir.C’est une série australienne. Je sais c’est improbable. Mais c’est plus fort que moi. Je suis très attaché à ce pays continent où il ne pleut jamais sauf quand je fais mon voyage de Noce en camping car sur place. Je connais toutes les plages de surfeur de Sydney à Melbourne mais sous un espace de crachin breton degueulasse. Se taper toutes ces bornes en avion pour voir l’Australie alors qu’il aurait suffi d’aller à Benodet ! Je vous dis pas la facture carbone en plus ! Ça va générer un autre documentaire culpabilisateur sur Arte ! En allant là-bas j’ai dû sans doute sacrifier deux ours polaires et trois espèces de lombric... tombeau de la diversité, merde !
La gifle c’est l’histoire d’une taloche donnée à un enfant insupportable lors d’une fête d’anniversaire entre amis à la quarantaine gémissante.
Un gamin de 4 ans qui casse tous les jouets des autres, qui arrache les fleurs du jardin, qui menace ses camarades de jeu avec une batte de cricket et qui finit logiquement par en prendre une.
Sauf que c’est ni son père ni sa mère qui lui fiche une volée. Mais un autre papa à la poigne musclée. Les parents gauchistes ne l’entendent pas comme cela. Et intentent un procès. On est flower power ou on l’est pas ! Et à partir de là tout se dérègle.
Un des papas flirte avec la baby Sister de 17 ans. Les gauchistes se révèlent alcooliques et en perdition.
La romancière-scénariste qui se tape un jeune acteur réalise qu’elle va dans le mur.
Et le reste a l’avenant.
Bref je recommande cette série à tous les parents qui aiment l’alcool sans modération parce qu’ils ont des enfants insupportables et qu’ils ne peuvent passer leur temps à leur taper dessus.
Je me suis vachement identifié.
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