jeudi 17 juin 2021

L’édition française cet Annapurna



Je me suis résolu à auto-éditer « Balthazar sans gilet jaune » car je voulais que mon texte vive hors du disque dur de mon ordinateur ou du cercle très étroit de mes plus proches amis. 


À vrai dire j’ai proposé ce roman à très peu de maisons d’éditions. Une ou deux. Pas plus.


J’avais déjà essuyé sur un autre manuscrit la litanie des refus. Étant heureux quand je bénéficiais d’un « bon refus » à savoir une explication ou des conseils de l’éditeur. 


L’écriture étant une traversée de l’océan en solitaire, les retours sont primordiaux. Même quand ils affichent des réserves. Ou surtout dans ce cas là.


Au risque de paraître prétentieux, je crois posséder désormais « un style », une manière d’écrire. Mais je devais corriger ma structuration narrative. Afin de ne pas perdre le lecteur au milieu d’un chapitre.


Se confronter à la lecture d’éditeurs ou de professionnels m’a permis de progresser dans l’art de raconter une histoire. J’ai évidement encore du chemin à faire.


L’édition française est dans une situation paradoxale : nous sommes dans un pays où chacun ou presque rêve de devenir écrivain. Nation de Proust, de Sagan ou de Michel Houellebecq. Être écrivain est un statut à part entière. Une façon d’être. Les maisons croulent sous les manuscrits et les ventes sont concentrées sur quelques best-sellers au sacrifice de l’originalité.


Entrer dans le cercle des auteurs publiés par une maison d’édition sérieuse revient à franchir une porte étroite. Le « premier roman » est une catégorie aride, les ventes moyennes ne dépassant pas les 2 ou 3000 exemplaires.


Par ailleurs, être un homme blanc chauve de 47 ans, même avec du style n’est pas un atout.


Je suis fier du roman que je vais vous proposer à la lecture d’ici peu. Le roman devrait être mis en ligne et disponible sur Amazon ce week end ou en début de semaine (je reviendrai sur le choix d’Amazon) 


Il a été corrigé et mis en page par une professionnelle et illustré par un professionnel pour la couverture.


Auto-édité ou pas j’espère que vous l’aimerez 🙂

1 commentaire: